Après avoir refusé le plan de Trump – l’Égypte prête à une nouvelle proposition

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Les États-Unis et l’Égypte sont en pleine confrontation : des sources proches du président égyptien ont abordé les tensions avec Washington, suite à l’exigence de Donald Trump de déplacer les Palestiniens de Gaza, selon un rapport de Maariv Online du 12 février 2025.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré qu’il ne se rendrait pas à Washington pour des discussions à la Maison Blanche si l’agenda incluait le plan du président américain Donald Trump concernant l’expulsion des Palestiniens de Gaza. Cette déclaration a été faite par deux sources sécuritaires égyptiennes à Reuters aujourd’hui (mercredi). Lors d’un appel entre Trump et Sissi le 1er février, le président américain a invité son homologue égyptien à visiter la Maison Blanche, comme annoncé précédemment par la présidence égyptienne. Toutefois, aucune date n’a été fixée pour la visite, selon un responsable américain.

Le lendemain, la chaîne saoudienne Al-Arabiya a rapporté que l’Égypte était en colère contre les déclarations d’Israël et des États-Unis concernant le plan d’immigration de Trump pour les habitants de Gaza, et a transmis un message clair à Washington, affirmant que l’Égypte ne fournirait pas de terre pour reloger les Gazaouis.

Les responsables égyptiens ont répété leur refus à plusieurs reprises ces derniers jours, cherchant des clarifications sur les sanctions imposées par les États-Unis à l’Égypte. L’Égypte a « clôturé la porte » à l’idée de reloger les habitants de Gaza, insistant sur le fait qu’ils ne seraient ni expulsés ni déplacés ailleurs. À la place, Le Caire a proposé deux plans pour la reconstruction de Gaza sans déplacement des habitants.

Des sources diplomatiques en Égypte ont averti que « l’accord de paix avec Israël perdrait toute valeur » si les États-Unis mettaient à exécution leur menace de suspendre l’aide au pays en raison de son refus d’accueillir des réfugiés de Gaza. Cette menace est survenue après que Trump ait annoncé qu’il envisagerait de suspendre l’aide à l’Égypte et à la Jordanie si ces pays ne prenaient pas en charge des réfugiés palestiniens. Cette déclaration intervient avant une rencontre entre le roi de Jordanie Abdullah et Trump à Washington.

Trump a précisé hier lors d’une interview à Fox News qu’il ne permettrait pas le retour des Palestiniens à Gaza : « Non, ils ne reviendront pas. Je parle de construire un lieu permanent pour eux. » Le président a ajouté qu’il pensait pouvoir conclure un « accord » avec l’Égypte et la Jordanie, citant les « milliards de dollars » que les États-Unis accordent chaque année à ces pays.

Actuellement, les relations entre Washington et Le Caire connaissent « la plus grande tension depuis trois décennies », et cela a été manifesté par l’annulation de la visite de Sissi à Washington. En réponse, l’Égypte a proposé un nouveau plan pour la reconstruction de Gaza sur trois à cinq ans, sans déplacer ses habitants vers d’autres pays. Cette proposition égyptienne inclut deux étapes : le déblaiement des débris et la construction de complexes résidentiels. Le plan serait mis en œuvre en collaboration avec des pays arabes, l’Union européenne et l’ONU, et se concentrerait sur la zone allant de Rafah au sud jusqu’au nord de Gaza.

Parallèlement à cette déclaration, des représentants de cinq pays — le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis et la Jordanie — se sont rencontrés aujourd’hui avant un sommet arabe prévu au Caire pour discuter de la situation à Gaza.

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