Les dirigeants du Hamas ont quitté le Qatar, mais leur bureau de Doha n’a pas été fermé. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majd al-Ansari.
Il a officiellement confirmé que les dirigeants de l’organisation palestinienne ont quitté le pays et « se déplacent entre différentes capitales ». Le 8 novembre, l’administration Biden a annoncé qu’elle avait obtenu l’expulsion par le Qatar des dirigeants du Hamas en raison de leur sabotage des négociations sur un accord d’échange et un cessez-le-feu.
Dans ce contexte, il est logique que le ministère qatari des Affaires étrangères admette que le bureau du Hamas à Doha restera ouvert.
La Turquie a assuré qu’elle n’ouvrirait pas de bureau du Hamas, même si les dirigeants de l’organisation terroriste se trouvent sur son territoire. Le ministère turc des Affaires étrangères a souligné que ces personnes leur rendaient visite en tant qu’invités.
Les États-Unis font pression sur la Turquie sur cette question : le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré aujourd’hui qu’Ankara, comme tous les autres États, ne devrait pas faire affaire avec le Hamas comme si de rien n’était le 7 octobre.
En fin de semaine, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, s’est rendu à Ankara, où il a discuté avec le chef des renseignements turcs de la question de la présence des dirigeants du Hamas dans le pays.