La justice iranienne a annoncé aujourd’hui (mardi) qu’elle ne publierait pas d’acte d’accusation contre l’étudiante iranienne qui s’est déshabillée à l’université de Téhéran au début du mois. Selon l’agence de presse française, le porte-parole de l’organisation a déclaré qu’elle « a été envoyée à l’hôpital, il s’est avéré qu’elle était malade et elle est retournée dans sa famille. Aucune plainte n’a été déposée contre elle ».
Comme vous vous en souvenez peut-être, début novembre dernier, une étudiante iranienne a pris une mesure considérée comme extrême dans ce pays conservateur, en signe de protestation contre les abus commis contre les femmes par la police de la pudeur. La jeune femme, harcelée par certains agents de la police des pudeurs de l’État, s’est déshabillée et a scandé des slogans contre le régime.
Dans un groupe Telegram officiel du syndicat étudiant de l’université, des étudiants ont affirmé que la jeune femme, dont le nom n’était pas mentionné, avait été arrêtée après avoir été harcelée par la police de la pudeur parce qu’elle ne portait pas le hijab comme requis. Certains étudiants ont même affirmé que ses vêtements avaient été déchirés par les policiers présents sur les lieux. Il a également été affirmé que lors de l’arrestation, la jeune femme avait été blessée, apparemment après que sa tête ait été violemment frappée par un objet et qu’elle saignait de la tête.
