Israël en guerre : l’organisation « Fondation Hind Rajab » poursuit les soldats israéliens sans relâche

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Une organisation appelée « Fondation Hind Rajab » mène une campagne juridique mondiale contre des soldats israéliens, cherchant à obtenir des mandats d’arrêt pour crimes de guerre. Basée en Belgique, cette organisation se concentre non seulement sur des officiers supérieurs, mais aussi sur des soldats ordinaires. Derrière cette fondation se trouvent des figures controversées, dont un ancien membre du Hezbollah et un négationniste de la Shoah. Bien que leur succès juridique soit limité, leur campagne représente une nouvelle forme de guerre psychologique contre Israël.

Les soldats israéliens sous la menace juridique mondiale
Les Israéliens qui voyagent à l’étranger doivent désormais tenir compte non seulement des avertissements sécuritaires, mais aussi des risques juridiques. Des soldats, qu’ils soient actifs ou réservistes, sont exposés à des plaintes déposées contre eux dans des pays étrangers pour leur participation à des conflits militaires, notamment à Gaza.

Récemment, des plaintes ont été déposées dans des pays tels que le Brésil, la Thaïlande, la Suède, les Émirats arabes unis, l’Argentine et plusieurs États européens comme la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Ces accusations sont souvent liées à des publications sur les réseaux sociaux où des soldats partagent des images de leur service militaire.

La « Fondation Hind Rajab », créée en septembre 2024 en Belgique, joue un rôle central dans ces efforts. Nommée d’après une fillette palestinienne de 6 ans tuée à Gaza en janvier 2024, la fondation collecte des preuves issues de sources publiques, notamment des réseaux sociaux, pour identifier des soldats israéliens impliqués dans des opérations militaires. Ces informations sont ensuite utilisées pour déposer des plaintes pour « crimes de guerre » auprès de tribunaux internationaux.

Les actions de la Fondation Hind Rajab
La fondation a déjà déposé des plaintes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye et a appelé des pays comme l’Espagne, l’Irlande et l’Afrique du Sud à émettre des mandats d’arrêt internationaux contre plus de 1 000 soldats israéliens. Parmi ces soldats figurent des personnes ayant une double nationalité : 12 Français, 12 Américains, 4 Canadiens, 3 Britanniques et 2 Néerlandais.

La fondation ne se limite pas aux soldats ordinaires. Elle a également porté plainte contre le colonel Moshe Tetro, attaché militaire israélien en Belgique, et contre le général de division Ghassan Alian, coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires palestiniens. Cependant, malgré une couverture médiatique importante, la fondation n’a pas encore obtenu de succès significatif sur le plan judiciaire.

Un financement opaque
Le site internet de la Fondation Hind Rajab offre la possibilité de faire des dons, mais ne divulgue aucune information sur ses sources de financement. Selon NGO Monitor, un organisme de surveillance des ONG, la fondation n’a pas encore publié de données financières, et ses ressources restent mystérieuses. NGO Monitor tente de bloquer les financements de la fondation en alertant Stripe, la plateforme de paiement en ligne qui traite les dons, sur de possibles liens entre la fondation et des organisations terroristes.

Les figures derrière la fondation
Deux figures controversées dirigent la fondation :

1. Dyab Abou Jahjah : Cet ancien membre du Hezbollah, originaire du sud du Liban, est connu pour ses opinions radicales. Il a décrit les attentats du 11 septembre comme une « vengeance douce » et a qualifié les soldats américains et britanniques tués en Irak de « victoire ». Il a également publié des contenus antisémites, notamment une caricature représentant Anne Frank avec Adolf Hitler, et a nié la Shoah.

2. Karim Hassoun : Né au Liban et vivant actuellement en Belgique, Hassoun est un membre actif de la communauté musulmane locale. Il a dirigé la Ligue arabe-européenne, condamnée pour avoir diffusé des contenus niant l’Holocauste.

Une menace pour les Israéliens à l’étranger
La fondation ne cible pas uniquement les soldats israéliens, mais également des civils. Par exemple, elle a déposé des plaintes contre des supporters de l’équipe de basket Maccabi Tel Aviv après des affrontements à Amsterdam, les accusant de racisme et de vandalisme.

Une tendance mondiale
La Fondation Hind Rajab n’est pas seule. Des organisations comme *Democracy for the Arab World Now* (DAWN) intensifient également leurs efforts pour accuser Israël de crimes de guerre. DAWN, fondée aux États-Unis, a présenté une liste de 40 officiers israéliens à la CPI. Elle est financée par des organisations telles que la Fondation Open Society de George Soros et la Fondation Ford.

Conclusion
Bien que la Fondation Hind Rajab et d’autres groupes similaires n’aient pas encore obtenu de victoires juridiques notables, leur impact médiatique et psychologique est indéniable. Ces campagnes visent à isoler Israël sur la scène internationale et à dissuader ses citoyens, civils ou militaires, de voyager à l’étranger.

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