Sofer rencontrera les dirigeants de la communauté juive de France dans les prochains jours et leur présentera les actions que son bureau va entreprendre pour faciliter l’intégration des Juifs de France en Israël. Le nouveau ministre estime que les politiques adoptées par ses prédécesseurs d’Israël Beytinu, qui n’ont pas pris de mesures significatives pour augmenter l’Aliya depuis la France après les graves attaques de la décennie précédente, étaient un échec historique.
Lors de la visite de Sofer, il rencontrera toutes les parties en France s’occupant de l’immigration en Israël, comme les représentants de l’agence et de la Maison israélienne, un groupe de juifs français intéressés par elle, le président du consistoire général, M. Joël Mergi , et plus. Il déposera également une gerbe au mémorial « Super Kosher » à Paris – une attaque contre un supermarché juif en 2015 au cours de laquelle quatre personnes ont été assassinées.
Sauvés de l’enfer : des centaines d’immigrants ukrainiens sont arrivés en Israël (Archive)
Le choix de Sofer d’ouvrir son mandat par une visite en France reflète son intention de détourner les efforts de l’État pour faire venir des immigrants en Israël, non seulement des pays russophones, comme l’Ukraine et la Russie, mais des pays occidentaux, dont les États-Unis , lui et son peuple sont encore en train de formuler leurs plans de travail pour les années à venir.
Ne renoncez pas à l’Est
Le déplacement de l’accent vers l’Ouest constituera un changement significatif par rapport aux politiques adoptées par la plupart des ministres de l’Intégration au cours des dernières décennies. Ces dernières années, le ministère était dirigé par la ministre Pnina Tamno Shata (camp d’État) qui a mis l’accent sur l’immigration en provenance d’Éthiopie. En raison de l’engagement de la coalition envers Israël Beytenu, qui était un partenaire du gouvernement précédent, on a supposé qu’elle ne pouvait pas modérer le taux d’immigration non juive en Israël. Cette augmentation résulte des actions de l’agence Nativ, contrôlée par Lieberman, et seule responsable de l’immigration en provenance des pays russophones.