C’est une histoire choquante concernant un Juif injustement incarcéré dans une prison européenne en Pologne qui a été révélée à l’opinion publique cette semaine, après qu’Esther Batel a dévoilé les détails de l’arrestation de son mari David. David, résident de Netanya et père de six enfants, aurait vu son identité volée et utilisée à des fins frauduleuses.
«Nous avions tellement peur mais nous pensions que tout serait bientôt fini, car il est innocent», lit-on dans la déclaration publique de la famille.
Leur faux espoir fut rapidement dissipé – David se vit refuser un procès et resta en prison pendant deux ans. Il a finalement été présenté à un juge la semaine dernière, après des années de conditions effroyables et de torture psychologique. Rapidement, il a été déterminé qu’il n’était pas coupable du crime et le tribunal a décidé qu’il pouvait être libéré à la condition que des frais de près de 200 000 $ soient versés avant le 8 septembre.
La famille est maintenant engagée dans une course terrifiante: réunir une somme apparemment impossible ou accepter que David ne revienne jamais. Un fonds d’urgence a été ouvert pour aider à collecter de l’argent.
Dans les temps anciens de l’histoire, la mitsva de pidyon shvuyim était une occasion rare. Désormais, grâce à Internet et à des sites de crowdfunding juifs tels que The Chesed Fund, des personnes du monde entier ont la possibilité de libérer des prisonniers juifs de situations mettant leur vie en danger.
Il ne reste que six jours pour réunir les fonds nécessaires à la libération de David. Les proches de la famille surveillent de près l’évolution du fonds, qui constitue actuellement leur seul espoir de se réunir.
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