Un ancien ministre égyptien a cité « la raison de l’attaque israélienne contre le consulat iranien »

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L’ancien ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Kamil Amr a accordé hier une interview aux médias arabes, commentant l’échange de coups irano-israéliens et ce qu’ils promettent pour le reste de la région.

Selon l’ancien ministre, une réponse israélienne à l’attaque iranienne est inévitable, ce qui pourrait étendre l’ampleur du conflit à une dimension régionale, le transformant en une guerre régionale majeure.

En outre, il a déclaré qu’Israël frapperait probablement profondément dans l’arrière-pays iranien, élargissant ainsi l’arène de la guerre, qui impliquerait d’autres parties, à la fois des mandataires iraniens et des pays alliés d’Israël, et que la confrontation elle-même pourrait s’étendre aux territoires voisins.

Cependant, Kamil Amr a souligné qu’il espérait que les États-Unis « freineraient l’escalade israélienne ».

Il a également déclaré aux journalistes que la décision d’Israël de frapper le consulat iranien à Damas était un plan astucieux. Selon l’ancien ministre, le but de l’attaque était de détourner l’attention de la guerre à Gaza et de tenter de rallier à nouveau les grandes puissances occidentales après la réponse iranienne et de les convaincre qu’Israël est la partie lésée de l’attaque et que ses alliés devraient lui donner tous les soutiens possibles.

Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, partage également un avis similaire. S’exprimant hier en Allemagne lors d’un point de presse conjoint avec son homologue allemande Annalena Baerbock, il a souligné que la communauté internationale doit empêcher le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de détourner l’attention de Gaza en intensifiant la confrontation avec l’Iran, ajoutant : « La Jordanie ne deviendra pas le scène d’une guerre régionale. Nous ne permettrons pas que notre pays soit mis en danger.

Hier, le président iranien Ibrahim Raïssi a promis que tout empiètement sur le territoire iranien entraînerait une « réponse rapide et terrifiante », même si Téhéran ne souhaite pas une nouvelle escalade dans la région.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires politiques, Ali Bagheri Kani, a également averti qu’en cas de nouvelle attaque israélienne, une réponse suivrait « en quelques secondes ». Dans son discours télévisé, il a souligné que cette fois, le coup serait plus fort et plus tranchant, et qu’Israël ne disposerait pas de 12 jours pour réfléchir, comme ce fut le cas la dernière fois.

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