Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a affirmé que les discussions indirectes avec le Hamas pour la libération des otages et un accord de cessez-le-feu ont capoté précisément le jour où Emmanuel Macron a annoncé la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien.
Selon Rubio, cette décision française a envoyé un signal catastrophique à l’organisation terroriste, lui donnant le sentiment que la pression internationale se tournerait désormais contre Israël, et réduisant ainsi toute incitation à parvenir à un compromis.
“Reconnaître un État palestinien sans accord avec Israël, au beau milieu d’un conflit déclenché par un massacre du Hamas, c’est récompenser la terreur. Cela a torpillé nos efforts diplomatiques”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Washington.
Une accusation directe contre Paris
Pour Rubio, l’initiative de Macron a offert au Hamas une victoire politique qu’il n’aurait pas obtenue sur le champ de bataille, en légitimant sa cause aux yeux de certains pays. Les responsables américains craignent que ce geste n’encourage de futures attaques en donnant l’exemple qu’un recours à la violence peut déboucher sur des gains diplomatiques.
Un revers dans les négociations
Les pourparlers, menés via des médiateurs du Qatar et de l’Égypte, visaient à obtenir :
- La libération progressive des otages
- Une trêve humanitaire prolongée
- Des garanties sécuritaires pour Israël
Rubio estime que, depuis l’annonce française, le Hamas a durci ses positions, exigeant davantage de concessions et réduisant la marge de manœuvre des négociateurs.
Un rappel de la position américaine
Le secrétaire d’État a réaffirmé que les États-Unis s’opposent à toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien, considérant que la seule voie légitime passe par des négociations directes entre Israël et l’Autorité palestinienne, et seulement après la démilitarisation complète de Gaza et la disparition du Hamas.
Pour un suivi complet des évolutions diplomatiques et de leurs impacts sur la sécurité israélienne, voir Infos-Israel.News, ainsi que nos partenaires Rak Be Israel et Alyaexpress-News.
.