Le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré aujourd’hui que les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et de l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant étaient insuffisants. Selon lui, ces dirigeants israéliens devraient être condamnés à mort.
Les mandats d’arrêt de la CPI
Ce week-end, la CPI a publié des mandats d’arrêt internationaux visant Netanyahou et Gallant, les accusant de crimes graves. Si Khamenei a salué cette décision, il a néanmoins affirmé qu’elle ne suffisait pas. Il a appelé à des sanctions plus sévères, notamment à l’exécution des dirigeants israéliens.
Dans un discours retransmis par les médias iraniens, Khamenei a critiqué ce qu’il considère comme l’inaction internationale face aux « crimes israéliens » et a affirmé que la peine capitale serait une réponse « proportionnelle et juste ».
Réactions et contexte international
La Cour pénale internationale a précisé dans une déclaration que les mandats pourraient être révoqués uniquement si Israël menait ses propres enquêtes crédibles sur les accusations portées contre ses dirigeants et en fournissait des preuves.
En Israël, cette annonce a provoqué des réactions mitigées, allant de la condamnation des déclarations de Khamenei à des appels à renforcer la pression diplomatique contre l’Iran.
Un climat de tension croissante
Ces déclarations surviennent dans un contexte de tensions accrues entre Israël et l’Iran, les deux pays s’accusant mutuellement de menaces contre la sécurité régionale. Tandis que Khamenei mobilise l’opinion publique iranienne à travers des appels à voter massivement lors des prochaines élections, Israël continue de dénoncer les ambitions nucléaires et les activités terroristes de Téhéran.
Vers une escalade ?
Ces propos risquent d’aggraver encore davantage les tensions au Moyen-Orient. La communauté internationale suit de près ces développements, alors que les appels à des sanctions renforcées contre l’Iran se multiplient.