Israël a levé son état d’alerte à sa frontière nord par crainte de représailles de l’Iran après la mort de deux membres des Gardiens de la révolution dans un attaque qui a eu lieu à Damas, la capitale de la Syrie et attribué à Jérusalem.
Depuis les Forces de défense israéliennes (FDI), la Division du renseignement et la Division de la défense anti-aérienne sont en alerte, par crainte d’une action de revanche de l’Iran, qui a un compte ouvert avec Israël.
Comme l’a rapporté la télévision d’État israélienne (KAN), les plus grandes craintes de Jérusalem sont une attaque à la frontière avec la Syrie ou le Liban, ou des tirs de roquettes.
Cette semaine, l’Iran a publié, exceptionnellement, que deux officiers importants des Gardiens de la Révolution sont morts dans une attaque israélienne sur le territoire syrien.
Dans une déclaration reprise par les principaux médias du pays, ils ont assuré qu' »Israël paiera pour son crime ». La dernière fois que Téhéran avait signalé publiquement la mort de membres de ses forces de sécurité, c’était en avril 2018, lorsque sept soldats des Gardiens de la révolution avaient été tués lors d’une attaque contre l’aéroport T4, près de Homms.
Un mois plus tard, un groupe répondant aux intérêts perses dans la région a tiré des roquettes sur Israël.