Dans une déclaration officielle, Herzog a qualifié cette décision de grave atteinte à la justice universelle :
« C’est un jour noir pour la justice. C’est un jour noir pour l’humanité. La décision absurde de la Cour pénale internationale, prise de mauvaise foi, a transformé la justice universelle en une farce universelle. Elle tourne en dérision le sacrifice de tous ceux qui ont combattu pour la justice – depuis la victoire des Alliés sur les nazis jusqu’à aujourd’hui. »
Il a poursuivi :
« La décision ignore la détresse atroce des 101 otages israéliens détenus dans les conditions cruelles du Hamas à Gaza. Elle ignore l’utilisation cynique des civils palestiniens comme boucliers humains par le Hamas. Elle méprise le fait qu’Israël a été attaqué de manière barbare et qu’il a le droit et le devoir de défendre ses citoyens. Enfin, elle ignore qu’Israël est une démocratie dynamique qui agit conformément au droit humanitaire international et s’efforce de répondre aux besoins humanitaires de la population civile de Gaza. »
Critique des institutions internationales
Herzog a également dénoncé le rôle de la CPI dans ce qu’il considère comme une légitimation des crimes du Hamas :
« La décision a choisi le camp du terrorisme et du mal plutôt que celui de la démocratie et de la liberté. Elle a transformé la justice internationale en un bouclier pour les crimes contre l’humanité commis par le Hamas. Ce cynisme institutionnel rappelle une fois de plus l’importance d’une clarté morale face à l’empire du mal représenté par l’Iran, qui cherche à déstabiliser la région et le monde, et à détruire les démocraties occidentales. »
Réactions politiques en Israël
Nir Barkat, ministre de l’Économie :
« Cette décision est une honte et une tache sur l’ONU et ses institutions. Elle récompense le terrorisme et illustre l’hypocrisie et les doubles standards de la CPI contre Israël. Tsahal est l’armée la plus morale au monde, et Israël est une démocratie qui combat des violeurs, des meurtriers et des kidnappeurs depuis le 7 octobre. Je soutiens le Premier ministre, qui travaille jour et nuit pour la sécurité d’Israël. Cette décision est une honte. »
-Gideon Saar, ministre des Affaires étrangères :
« C’est un moment sombre pour la CPI, qui a perdu toute légitimité. Elle agit comme un outil politique au service des forces les plus extrémistes cherchant à saper la paix, la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient. Ces mandats absurdes, émis sans autorité contre Netanyahou et Galant, sont une attaque directe contre Israël et son droit à l’autodéfense. »
Saar a ajouté :
« Cette attaque vise la nation la plus menacée au monde, celle dont la destruction est ouvertement réclamée par ses voisins. Sur le plan moral, c’est une déviation totale qui transforme le bien en mal et sert les forces du mal. Les nations et les individus épris de justice doivent rejeter cette injustice avec mépris. »**