Colère en Allemagne : le chancelier Merz accusé de “trahir Israël” avec son embargo sur les armes

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En Allemagne, la décision du chancelier Friedrich Merz de suspendre les livraisons d’armes à Israël utilisables à Gaza a déclenché une tempête politique… au sein même de son propre camp. Cette annonce, intervenue quelques heures seulement après l’aval du cabinet israélien au plan de Benyamin Netanyahou pour la conquête de Gaza, est jugée par beaucoup comme un revirement historique et une rupture brutale avec des décennies de politique pro-israélienne.

Alexander Hoffmann, chef de file de la CSU en Bavière – formation sœur du parti conservateur de Merz – n’a pas mâché ses mots :

“C’est une erreur stratégique majeure en politique étrangère, aux conséquences potentiellement désastreuses.”

L’ancien ministre de l’Intérieur Horst Seehofer a dénoncé une “décision erronée”, tandis que le député Stefan Pilsinger a rappelé que l’Allemagne bénéficie directement du renseignement et de la coopération sécuritaire israélienne, en particulier pour sa défense aérienne et ses capacités de l’OTAN.

La colère est également montée sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes accusent Merz de “fragiliser Israël en pleine guerre contre le Hamas”. Un utilisateur nommé Sven Meier a fustigé :

“Nous avons élu Merz pour rompre avec l’orientation anti-israélienne de l’ancienne ministre des Affaires étrangères, et nous héritons de Friedrich ‘Baerbock’ Merz.”

Même la presse allemande conservatrice s’en mêle. Joe Chialo, ancien sénateur berlinois de la Culture et membre du parti, a signé un éditorial dans Bild :

“Si Berlin ou Munich étaient attaquées demain, nous supplierions Israël de nous prêter son Dôme de fer. Ce que nous faisons aujourd’hui est arrogant et politiquement suicidaire.”

L’affaire prend un relief particulier alors que l’industrie de défense allemande est engagée dans un contrat majeur avec Elbit Systems pour équiper la Luftwaffe de systèmes anti-missiles à hauteur de 260 millions de dollars. Volker Beck, président de la commission parlementaire Allemagne–Israël, a averti :

“Si Israël décide de limiter ses exportations d’armes vers l’Allemagne, notre sécurité aérienne sera compromise.”

Du côté israélien, la décision est perçue comme un signal politique inquiétant, au moment où Tsahal intensifie ses opérations à Gaza et où les négociations pour la libération des otages restent au point mort.
Merz affirme pourtant ne pas remettre en cause le “droit d’Israël à se défendre contre le terrorisme du Hamas”, mais il conditionne toute reprise des livraisons à une utilisation “en dehors de la bande de Gaza”.

Ce geste, qui se veut “humanitaire” selon ses termes, est vu à Jérusalem comme un coup porté à la dissuasion israélienne et un message dangereux pour Téhéran, le Hezbollah et les autres ennemis régionaux.

Plus largement, cette décision pourrait ouvrir une brèche dans la solidarité occidentale envers Israël. Certains observateurs rappellent qu’à l’inverse, l’État hébreu n’a jamais imposé de restrictions comparables à l’armement livré à des alliés européens, même lorsque ceux-ci ont été engagés dans des opérations militaires controversées.

L’ironie, pour de nombreux critiques, c’est qu’en s’opposant à la politique israélienne sur Gaza, le chancelier met aussi en danger la protection de ses propres citoyens – protection qui, en cas de crise, pourrait dépendre de la technologie militaire israélienne.

Pour un suivi complet de la situation et des répercussions diplomatiques, voir Infos-Israel.News, ainsi que nos partenaires Rak Be Israel et Alyaexpress-News.

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