Après Israël, Macron vise Londres : la reconnaissance de la Palestine met le feu aux poudres

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Emmanuel Macron ne lâche pas son agenda. Après avoir annoncé la reconnaissance d’un État palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, le président français exerce désormais une pression directe sur son homologue britannique, Sir Keir Starmer, fraîchement installé à Downing Street. Selon Bloomberg, le Premier ministre britannique fait face à une double pression : extérieure, venant de Paris, et intérieure, avec une partie de son camp travailliste favorable à une telle reconnaissance.

Londres hésite, Washington fulmine

Pour l’heure, Starmer s’y oppose fermement, essentiellement par souci de préserver sa relation étroite avec Donald Trump, président américain revenu au pouvoir et allié stratégique d’Israël. Mais les déclarations venues de Paris semblent fragiliser cette ligne. Un ministre britannique cité par le Financial Times l’admet : « Il est très probable que nous fassions la même chose. C’est la direction que nous prenons. »

Aux États-Unis, la réaction est immédiate. Marco Rubio, secrétaire d’État, dénonce une « décision précipitée qui ne fait que servir la propagande du Hamas et insulter les victimes du 7 octobre ». Dans le même esprit, le sénateur Lindsey Graham ironise sur l’initiative française : « Qui dirige ? Quelles frontières ? Quel gouvernement ? Hamas garde-t-il un rôle militaire ? La Cisjordanie et Gaza forment-elles un seul État ? Ont-ils une armée ? Leur système éducatif change-t-il ? Mis à part ces petits détails, tout semble parfait ! »

Railleries diplomatiques : Paris sous le feu des critiques

La polémique prend aussi une tournure sarcastique. L’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, a ridiculisé Macron en déclarant : « Si Macron peut ‘déclarer’ l’existence d’un État, alors peut-être que la Grande-Bretagne peut déclarer la France colonie britannique ! » Avant d’ajouter sur X (ex-Twitter) : « L’État palestinien de Macron n’a même pas d’adresse. Je peux révéler en exclusivité : il se situera sur la Riviera française et s’appellera ‘Franstein’. »

Ces sarcasmes mettent en lumière une critique partagée : la décision française est jugée improvisée, symbolique et déconnectée des réalités sécuritaires.

Israël en première ligne : Netanyahou dénonce un « encouragement au terrorisme »

À Jérusalem, les propos de Macron résonnent comme une provocation. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déjà accusé le président français d’« encourager la terreur » en transformant la reconnaissance de la Palestine en levier politique au détriment des victimes israéliennes. La ligne officielle israélienne est claire : « Israël gagnera avec ou sans vous ».

La gauche française en embuscade

Sur la scène politique française, certains applaudissent. Le député communiste Ofer Cassif, proche de la mouvance pro-palestinienne, a interpellé Keir Starmer en direct sur X : « La reconnaissance de l’État palestinien est un intérêt palestinien, israélien, régional et mondial. Faites-le ! » Quant à Jean-Luc Mélenchon, déjà prompt à qualifier Netanyahou de « raciste numéro 1 », il a salué la ligne d’Emmanuel Macron et appelé à amplifier le mouvement au sein de l’Europe.

Analyse : une manœuvre politique risquée

Ce nouvel épisode illustre la volonté de Macron de se poser en chef de file européen d’un camp pro-palestinien, quitte à fracturer ses relations avec Washington, Londres et Jérusalem. Si Paris espère rallier d’autres capitales occidentales, le pari pourrait se retourner contre lui : les critiques soulignent que cette reconnaissance hâtive risque d’affaiblir les négociations de sécurité, de renforcer le Hamas et de diviser davantage l’Occident.


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