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Je viens de visionner le très instructif film « Pogrom (s) » de Pierre Rehov, censuré par Youtube et rejeté par Amazon et toutes les chaînes de télévision françaises comme cela va de soi puisque la liberté d’expression n’existe plus depuis longtemps en France où, plus que jamais, l’apologie des Palestiniens et du Hamas est devenue institution sous la férule plus particulièrement de Macron, notre soi-disant président (sans majuscule) de la république (également sans majuscule) et de factions robespierristes telles LFI.
J’ai tant lu et tant visionné sur les événements du 7 octobre mais également, sur l’histoire du peuple juif, que je n’ai presque rien appris. Ce n’est pas bien sûr dû au contenu du film qui sera très utile et très instructif à tous les gens qui le regarderont.
Par contre, ce film a confirmé dans mon esprit cette évidence que le peuple juif a toujours été horriblement seul depuis sa création et qu’il est, peut-être aujourd’hui plus que jamais, décidemment seul et que cette solitude fait partie intégrante de son identité en ce sens qu’elle en détermine ses composantes. Cela fait longtemps que j’ai conscience de ce phénomène.
D’ailleurs, il y a 5 ans, j’ai écrit un essai intitulé « Les Juifs, irrémédiablement arrachés à Dieu par Satan » que mon amie, la très fine romancière Thérèse Zrihen-Dvir avait eu la gentillesse d’enrichir par une très belle préface. J’avais intentionnellement utilisé l’adverbe « irrémédiablement » car vous remarquerez qu’il contient le mot diable. Comme Pierre Rehov, j’avais été éjecté moi également, mais moi par un nombre incalculable d’éditeurs et c’est donc par Kindle que mon essai a été publié.
Cet acharnement contre le peuple juif est d’une telle ampleur qu’on en arrive à se demander si, pour une cause difficilement concevable, il disparaissait soudain de cette planète infâme ou si Hashem, n’en pouvant plus de constater cette affliction, décidait de rappeler à Lui ses enfants, comment le reste du monde ferait pour vivre sans son bouc-émissaire de toujours. Il faut croire qu’il s’affolerait, un peu comme ces nids de guêpes qu’on tripote (de loin !) avec un bâton.
Il souffrirait manifestement de ce qu’on appelle le syndrome de sevrage que ressentent les drogués soudain privés de leurs faux élixirs. Il deviendrait fou et d’ailleurs, il a commencé à le devenir tout simplement parce que la haine et la cruauté qu’il aime à verser sur les Juifs, sont entravées désormais par le fait que ceux-ci sont revenus sur leur terre, qu’ils ont l’armée la plus habile du monde, et qu’ils se sont constitués en nation, et une nation puissante qui plus est puisqu’elle a remporté toutes les guerres que ses voisins exterminateurs en esprit, le lui ont imposées. Bah oui ! On n’est plus avant 1948 !!!
Le film de Pierre Rehov m’a aussi fait comprendre ou plutôt a confirmé dans mon esprit que la seule alternative du peuple juif et donc d’Israël est la lucidité constante et la détermination implacable bref, celles qu’emploie Benjamin Netanyahou. Or sans celles-ci, il n’y a pas de salut possible pour ce peuple très particulier. C’est sa seule stratégie valable, et pour l’éternité … car pour l’éternité, il est à craindre que jamais l’antisémitisme disparaîtra. Car si ces deux qualités, un jour, venaient à n’être plus considérées comme évidence de survie, alors ce sont les Juifs, et avec eux Israël, qui cette fois disparaîtraient ! Ceux qu’on appelle les laïcs seraient bien inspirés de réfléchir à tout cela, vous savez ces gens comme ceux qui avaient sauvé Sinwar de son cancer. Quand on a blessé la hyène, il vaut mieux la laisser crever, cela évite de terribles morsures pour l’avenir !
Je suis goy. Vive Israël !
Philippe ARNON