« Vive le 7 octobre » : une invitation ignoble à Bologne pour « fêter » le massacre du Hamas

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Alors que le monde s’apprête à commémorer les deux ans du massacre du 7 octobre, une affiche apparue à Bologne a choqué l’Italie entière. Sous le slogan glaçant « Vive le 7 octobre » et « Vive la résistance palestinienne », des militants pro-palestiniens appelaient la population à se rassembler pour « célébrer » la tuerie perpétrée par le Hamas contre Israël. Grâce à une action rapide du ministère israélien des Affaires étrangères et de la municipalité, l’événement a finalement été annulé in extremis.

La scène s’est déroulée dans le nord de l’Italie, dans la ville universitaire de Bologne, symbole historique du progressisme italien. Une affiche, placardée dans plusieurs rues et relayée sur les réseaux sociaux, invitait les habitants à se réunir sur une grande place de la ville pour un rassemblement intitulé : « Viva il 7 ottobre – Viva la resistenza palestinese ». L’initiative serait venue d’un collectif local de la Gioventù Palestinese di Bologna (la jeunesse palestinienne de Bologne), déjà connue pour ses manifestations hostiles à Israël depuis le début de la guerre contre le Hamas.

Informée de cette provocation, l’ambassade d’Israël à Rome a immédiatement alerté les autorités italiennes. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a ordonné une action diplomatique urgente : « Nous ne pouvons tolérer qu’en Europe, on célèbre un massacre antisémite. Nous attendons des gouvernements amis qu’ils réagissent avec la même fermeté morale que face à tout autre terrorisme. » Le message a été reçu. Quelques heures plus tard, le ministère italien de l’Intérieur annonçait l’interdiction pure et simple de l’événement, appuyée par la police locale.

Le maire de Bologne, Matteo Lepore, a réagi publiquement : « C’est un événement honteux qu’il est impensable d’autoriser dans une ville civilisée. Le 7 octobre ne peut être célébré : c’est une date de douleur et de barbarie. » La communauté juive locale, très active, a elle aussi exercé une forte pression sur les autorités municipales. Le rabbin de la ville a dénoncé « un acte d’incitation à la haine », rappelant que des dizaines d’Italiens juifs avaient des proches parmi les victimes des kibboutzim israéliens attaqués ce jour-là.

Cet épisode s’inscrit dans un climat de tension grandissant en Italie. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement de Giorgia Meloni fait face à un regain de manifestations pro-palestiniennes, souvent marquées par une rhétorique virulente contre Israël. Plusieurs ports, dont ceux de Gênes et de Naples, ont été bloqués par des dockers refusant de charger des navires de la compagnie israélienne ZIM. Quatre parlementaires italiens ont même participé à la récente flottille pour Gaza, avant d’être expulsés d’Israël.

Pour Rome, cette affaire est un test. L’Italie se veut à la fois solidaire d’Israël et attachée à la liberté d’expression. Mais lorsque celle-ci devient apologie du terrorisme, la limite est franchie. « La liberté d’expression n’a jamais signifié le droit d’honorer un massacre », a rappelé un porte-parole du ministère de l’Intérieur italien.

Côté israélien, la diplomatie a salué la réactivité italienne. Dans un communiqué, l’ambassade d’Israël à Rome a affirmé : « Nous collaborons étroitement avec les autorités italiennes pour empêcher toute tentative de légitimer le terrorisme ou de glorifier les atrocités du Hamas. » Cette coordination diplomatique illustre la vigilance croissante d’Israël en Europe, où certains groupuscules d’extrême gauche ou islamistes tentent d’imposer un discours de haine sous couvert d’“antisionisme”.

Mais au-delà du scandale, cet épisode révèle une fracture morale profonde. Deux ans après le 7 octobre 2023, où 1 200 Israéliens furent assassinés dans leurs maisons et leurs villages, certains osent encore relativiser — voire célébrer — cette tragédie. Ce phénomène ne se limite pas à l’Italie : en France, en Espagne, en Allemagne, des manifestations similaires ont été observées. Dans plusieurs universités européennes, des professeurs ont été suspendus pour avoir justifié les crimes du Hamas au nom de la “résistance”.

Israël, de son côté, voit dans ces dérives le signe d’un effondrement moral de l’Occident face à la terreur islamiste. Comme le rappelait récemment le président israélien Itzhak Herzog : « Le 7 octobre a été le 11 septembre du monde libre. Ceux qui choisissent de le fêter n’ont rien compris à la civilisation qu’ils prétendent défendre. »

La diplomatie israélienne promet de rester en alerte. À Jérusalem, un haut responsable du ministère des Affaires étrangères confie : « Nous remercions nos alliés italiens, mais cette bataille n’est pas terminée. Les ennemis d’Israël exploitent les failles de la démocratie pour répandre leur haine. Nous devons y répondre par la vérité et la mémoire. »

L’affaire de Bologne, finalement étouffée avant qu’elle n’éclate, aura au moins servi de rappel : le 7 octobre n’est pas une date à fêter, mais à commémorer. C’est un jour de deuil pour Israël et pour l’humanité tout entière. Et ceux qui, en Europe, oublient cette évidence devraient se demander quel camp ils honorent vraiment — celui des victimes ou celui des bourreaux.

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