Israël : la militante espagnole du « Flottille de la honte » arrêtée après avoir mordu une agente de prison – pas encore expulsée

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Nouvel épisode dans la saga des activistes pro-palestiniens arrêtés lors du « Flottille Sumud » interceptée par la marine israélienne pendant Yom Kippour. Parmi les quelque 480 participants, une militante espagnole, Reís Rigo Serviye, âgée de 56 ans, s’est particulièrement illustrée — non pas par un geste humanitaire, mais par un acte de violence physique. Dimanche, elle a mordu une agente du Service pénitentiaire israélien (Shabas) alors qu’elle était détenue au centre de rétention de Ktzi’ot.

Ce lundi, la police israélienne a confirmé son arrestation et a demandé la prolongation de sa détention pour sept jours supplémentaires, alors que son expulsion, initialement prévue, a été suspendue. « La suspecte a attaqué une fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, un acte que nous considérons comme grave et délibéré », a précisé un porte-parole du Shabas. Les autorités israéliennes envisagent désormais de la poursuivre pour agression.

Reís Rigo Serviye, connue dans les milieux militants européens, se présente comme acupunctrice et « défenseure des droits humains ». D’après El País, elle réside à Majorque mais a participé ces dernières années à plusieurs campagnes pro-palestiniennes en Europe et en Asie. En juin dernier, elle avait déjà tenté de rejoindre Gaza lors d’une « marche mondiale » stoppée par les autorités égyptiennes au Caire. Dans ses déclarations publiques, elle s’est comparée aux « brigades internationales » venues défendre la liberté en Espagne pendant la guerre civile de 1936–1939, affirmant que « le silence est une complicité » et que « le monde civil doit agir quand les institutions échouent ».

Dans une interview accordée avant son arrestation, Serviye avait justifié sa participation au convoi maritime en des termes radicaux : « Nos actions arrivent trop tard au regard de l’ampleur du génocide en cours », a-t-elle déclaré. Elle a également accusé le gouvernement espagnol de « lâcheté morale » pour ne pas avoir soutenu la flottille, qui comptait une quarantaine de participants espagnols.

Les autorités israéliennes, de leur côté, rappellent que cette prétendue « flottille humanitaire » n’avait rien de pacifique. Le « Flottille Sumud », composé d’une trentaine de bateaux battant pavillon européen, avait pour objectif déclaré de « briser le blocus de Gaza » — une violation directe du droit maritime israélien et des résolutions internationales qui reconnaissent à Israël le droit de contrôler les cargaisons à destination d’une zone en guerre. Les forces navales israéliennes ont intercepté la flottille sans violence majeure, transférant les passagers vers des centres de rétention avant expulsion.

À ce jour, sur les 479 activistes arrêtés, 171 ont déjà été transférés vers l’aéroport Ramon en vue de leur renvoi. Plus de 200 autres seront expulsés dans les prochaines 24 heures. La plupart sont des ressortissants grecs, espagnols et nordiques. Parmi eux figure la militante suédoise Greta Thunberg, arrêtée elle aussi lors de la même opération, dont le cas a attiré l’attention des médias occidentaux. Un avion affrété par le gouvernement grec doit la rapatrier vers Athènes, tandis qu’un autre, en provenance de Slovaquie, ramènera une dizaine de militants. Israël a précisé que ces vols étaient financés par les gouvernements concernés, et non par l’État hébreu.

Les médias étrangers, notamment The Guardian, ont relayé des accusations fantaisistes sur les conditions de détention des activistes, évoquant un « traitement inhumain ». Israël a démenti catégoriquement. Un responsable du ministère de la Sécurité nationale a déclaré que « tous les détenus sont traités selon les normes légales israéliennes, et les accusations de brutalité sont purement politiques ». Certaines déclarations grotesques d’activistes — affirmant par exemple que Greta Thunberg aurait été « traînée par les cheveux et forcée d’embrasser le drapeau israélien » — ont été immédiatement qualifiées de désinformation par le gouvernement israélien et les médias sérieux.

Pour Jérusalem, cette affaire illustre à la perfection la dérive d’un certain activisme occidental qui, sous couvert d’humanisme, verse dans la provocation violente et la propagande anti-israélienne. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lior Haiat, a rappelé que « les soi-disant “missions de solidarité” ne servent qu’à blanchir une organisation terroriste, le Hamas, responsable du massacre du 7 octobre ».

L’arrestation de Reís Rigo Serviye marque donc un tournant symbolique : Israël ne se contente plus de tolérer les provocations médiatiques, mais applique désormais strictement la loi à quiconque viole sa souveraineté. Si la plupart des militants seront expulsés, certains, comme Serviye, devront désormais répondre de leurs actes devant la justice israélienne.

Une leçon claire, selon plusieurs commentateurs : les jours où l’on pouvait débarquer en Israël pour « jouer les héros humanitaires » tout en attaquant ses agents semblent bel et bien révolus.

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