Yossef Haddad attaque CNN : “Les otages israéliens ont survécu à la Shoah moderne”

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Dans une série de messages publiés ce 14 octobre 2025, le militant druzo-israélien Yossef Haddad, ancien capitaine de Tsahal et fondateur de l’organisation Together – ערבים למען ישראל, a livré une charge frontale contre les médias occidentaux et la complaisance du Hamas. Ses mots résonnent comme un rappel : la morale, comme la vérité, ne peut être équilibrée entre victimes et bourreaux.

Le réveil d’un pays en deuil et en colère
Deux ans après le massacre du 7 octobre 2023, Israël revit ses plaies ouvertes : des otages libérés après des années de torture, d’autres rendus sans vie. Yossef Haddad, blessé au combat pendant la Seconde guerre du Liban et devenu l’une des voix les plus écoutées du pays, a choisi cette journée symbolique pour dénoncer la désinformation mondiale entourant les accords récents entre Israël et le Hamas.
« Voir ces jeunes hommes qui ont lutté deux ans pour survivre et qui retrouvent enfin leurs enfants, c’est une joie indescriptible. Ce sont les héros d’Israël ! », a-t-il écrit sur son compte X officiel.

Mais la joie a vite laissé place à l’indignation. Quelques heures plus tard, la journaliste vedette de CNN, Christiane Amanpour, a déclaré à l’antenne que les otages israéliens avaient “reçu un traitement meilleur que celui des Gazaouis ordinaires”.
Réaction immédiate de Haddad :

« Ils ont été affamés, torturés physiquement et mentalement, enchaînés dans le noir, privés de soins et de contact humain. Comment osez-vous dire qu’ils vivaient mieux que les Gazaouis ? Les otages israéliens ont survécu à une Shoah moderne. »

Une accusation grave, mais documentée : plusieurs rapports médicaux publiés par le Jerusalem Post et la BBC confirment que la majorité des otages libérés souffrent de malnutrition sévère, de traumatismes psychiques profonds et de marques de chaînes sur le corps.

Un accord mal négocié : “Nous avons libéré 1 968 terroristes pour la moitié des otages”
L’autre cible de Yossef Haddad : le gouvernement israélien lui-même.
Selon l’ancien capitaine, Israël a appliqué l’accord de trêve avec un zèle que le Hamas n’a pas respecté.

« Hamas a libéré 24 otages, soit 50 % des captifs, tandis qu’Israël a relâché 1 968 terroristes. Pourquoi ne pas en libérer 984, et le reste seulement lorsque Hamas tiendrait parole ? »

Cette critique rejoint un débat brûlant à la Knesset : celui du “rapport asymétrique” des échanges.
L’armée israélienne reconnaît que sur les 252 prisonniers palestiniens remis, près de 200 appartenaient non pas au Hamas, mais au Fatah, le mouvement d’Abou Mazen.
Un chiffre confirmé par Haaretz : « Sur 252 détenus, 198 étaient liés à des cellules du Fatah actives avant 2023. »
Haddad y voit la preuve d’une illusion occidentale : « Le Fatah n’est pas modéré ; il est seulement contenu par la sécurité israélienne. S’ils pouvaient, ils frapperaient demain. »

La rhétorique de la force : “Le Moyen-Orient ne respecte que la puissance”
Fidèle à sa ligne directe, Haddad a aussi appelé Israël à abandonner son image de “parent responsable du Moyen-Orient”.

« Si nous ne réagissons pas avec rapidité et détermination, l’ennemi y verra de la faiblesse. Nous devons conduire la région avec puissance, pas en adultes responsables mais faibles. »

Cette déclaration, commentée dans Israel Hayom, a séduit une partie du public israélien lassé des concessions unilatérales.
Pour Haddad, le Hamas ne comprend qu’une seule langue : celle de la force. Il rappelle qu’en 2023 déjà, les négociations avec Gaza avaient échoué faute de réciprocité.
Son message de fin de journée est sans équivoque :

« Tout cela n’est qu’un grand mensonge ! Hamas teste nos limites. Chaque fois qu’il voit qu’Israël ne répond pas fermement, il “retrouve” miraculeusement quatre nouveaux corps. C’est la seule langue qu’ils comprennent : la pression, la puissance, la riposte. »

Entre émotion et lucidité : les visages du courage
Haddad a également salué les héros libérés comme Rôm Breslavski, jeune soldat qui avait refusé de fuir la rave party de Re’im le 7 octobre pour sauver d’autres vies.

« Il aurait pu s’enfuir, mais il est resté pour protéger les autres. Il a survécu à deux ans d’enfer. Aujourd’hui, il rit. Il a vaincu le Hamas. »

Ces mots ont ému jusqu’aux familles d’otages encore dans l’attente, rappelant qu’au-delà des calculs politiques, chaque nom porte une histoire de courage et de loyauté.
Le contraste est saisissant avec la froideur de la couverture médiatique internationale : plusieurs journaux, dont le New York Times et Le Monde, ont illustré leurs unes par des montages symétriques – Israéliens libérés à gauche, prisonniers palestiniens à droite.
« Une obscénité morale », a réagi Haddad, dénonçant “une symétrie entre le bien et le mal”.

Analyse : la voix d’une Israël debout
Ce qui distingue Yossef Haddad, c’est qu’il parle à la fois en Israélien, en Arabe et en soldat.
Ses interventions sont écoutées dans le monde entier, notamment parce qu’elles traduisent une vérité souvent censurée : celle d’un Israël qui refuse de se laisser enfermer dans le rôle du coupable éternel.
En s’adressant aux médias internationaux, Haddad veut rappeler que la guerre du 7 octobre n’est pas un “conflit”, mais une tentative d’anéantissement.
« Les otages israéliens ont vécu la Shoah moderne », dit-il. Cette formule, si forte soit-elle, n’est pas une exagération : les vidéos de captivité, diffusées par les familles, montrent des conditions inhumaines — absence de lumière, isolement total, chaînes aux poignets.

Chute : un miroir pour le monde libre
Dans le vacarme des analyses diplomatiques, la voix de Yossef Haddad sonne comme un rappel de conscience.
Le 7 octobre a scellé une fracture : entre ceux qui justifient la barbarie au nom du “désespoir palestinien” et ceux qui appellent les choses par leur nom.
L’ancien soldat blessé ne plaide pas pour la vengeance, mais pour la lucidité : Israël, dit-il, doit “réapprendre à parler la langue du Moyen-Orient” — celle de la fermeté, de la dissuasion et de la mémoire.
Et si le monde continue à inverser les rôles, Israël, lui, continuera à nommer la vérité : les otages n’étaient pas des prisonniers de guerre, mais les victimes d’un pogrom.

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