La diffusion des images insoutenables montrant Evyatar David et Rom Breslavski, prisonniers du Hamas depuis 666 jours, a déclenché une vague de réactions diplomatiques à travers le monde.
Ces vidéos, tournées par les terroristes eux-mêmes, révèlent les conditions inhumaines infligées aux otages : amaigrissement extrême, privations, humiliation.
À la suite d’une initiative du ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Sa’ar, plusieurs chancelleries ont pris position publiquement pour exiger la libération immédiate des captifs et le désarmement complet du Hamas.
- Jean-Noël Barrot, chef de la diplomatie française, a dénoncé des images « abjectes et insupportables », appelant à « libérer les otages sans condition, désarmer le Hamas et le chasser du pouvoir à Gaza ».
- Jan Lipavský, ministre tchèque des Affaires étrangères, a qualifié la vidéo de « révoltante », ajoutant : « La libération des otages doit être une priorité absolue. Ces groupes du mal doivent être privés de tout pouvoir, définitivement. »
- Marko Đurić, ministre serbe des Affaires étrangères, a fustigé un « crime atroce » et exigé : « Ils doivent rentrer chez eux – maintenant. »
- Le gouvernement du Paraguay a condamné « l’usage propagandiste des otages » et réclamé leur libération immédiate.
- La République du Panama a dénoncé des « violations graves du droit humanitaire », qualifiant l’exploitation de la souffrance humaine à des fins de propagande d’intolérable.
Ces condamnations interviennent alors que 50 Israéliens sont toujours retenus dans les tunnels du Hamas, dont une vingtaine en danger vital. Pour Jérusalem, cette réaction internationale prouve que le dossier des otages reste un test moral pour le monde libre. Mais elle rappelle aussi que les mots doivent désormais être suivis d’actes : le désarmement effectif du Hamas et la fin de son contrôle sur Gaza.
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