Un vote final sur le texte intégral est prévu mardi prochain.
« Nous ne devrions pas tolérer sur Internet ce que nous ne tolérons pas dans la rue », a déclaré mercredi au parlement Laetitia Avia, la députée qui avait rédigé le projet de loi, affirmant qu’elle ne pouvait plus supporter d’être victime de violence raciste par les trolls des médias sociaux.
Le groupe de coordination du CRIF, composé de juifs français, a salué le projet de loi comme « allant dans une direction positive ». Les critiques disent que la loi donne trop de pouvoir aux plates-formes en faisant d’eux des arbitres du discours en ligne.
Les députés ont débattu du projet de loi tard dans la nuit de mercredi pour tenter de s’entendre sur ce qui constitue des messages ou des vidéos «manifestement odieuses».
Ils ont accepté d’inclure les crimes contre l’humanité, mais pas les commentaires haineux sur l’État d’Israël. Il n’est pas clair si cela sera couvert par une législation plus tard cette année sur les définitions de l’antisémitisme.
D’autres parties du projet de loi incluent une proposition visant à créer un bouton identique sur toutes les plateformes de médias sociaux et les moteurs de recherche, permettant aux utilisateurs de signaler des messages «manifestement» haineux et illégaux.