Un plan de reconstruction de Gaza sans le Hamas

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Les pays arabes élaborent une stratégie de reconstruction de Gaza, excluant toute implication du Hamas. Toutefois, les craintes d’une nouvelle escalade demeurent. Dans le monde arabe, certains avertissent qu’Israël pourrait relancer les hostilités pour encourager une migration palestinienne. Pendant ce temps, Donald Trump exerce des pressions sur l’Égypte et la Jordanie afin qu’elles accueillent les déplacés, alors que la destruction massive de Gaza pourrait transformer sa reconstruction en un défi de plusieurs décennies.

Une initiative portée par les pays arabes

Une conférence des nations arabes se tiendra prochainement au Caire pour discuter d’un plan ambitieux visant à reconstruire Gaza en cinq ans. Cette initiative, soutenue par les Palestiniens et transmise aux autorités égyptiennes, repose sur un financement majoritairement assuré par les monarchies du Golfe. Les entreprises égyptiennes devraient jouer un rôle clé dans la mise en œuvre des travaux, ce qui renforcerait leur position économique et rapporterait des revenus considérables à l’Égypte.

Le projet prévoit que la main-d’œuvre soit exclusivement palestinienne, mais la gestion des chantiers sera confiée à des entreprises égyptiennes. Par ailleurs, les pays arabes estiment nécessaire d’affaiblir progressivement l’influence du Hamas sur Gaza jusqu’à sa disparition totale. Toutefois, Israël et les États-Unis s’opposant à une prise de contrôle par l’Autorité palestinienne, une administration palestinienne indépendante pourrait être instaurée, bien que liée à l’Autorité.

Craintes d’une reprise des hostilités

Malgré ces avancées, une reprise des combats par Israël après la première phase de l’accord suscite des inquiétudes. Cette situation pourrait provoquer de nouvelles destructions et accentuer la pression sur les Palestiniens pour quitter Gaza. Certains observateurs arabes perçoivent cette éventualité comme une tentative israélienne de faire avancer le projet de migration palestinienne prôné par Donald Trump. Ce dernier espère que la Jordanie et l’Égypte accepteront d’accueillir une partie des déplacés.

Une reconstruction longue et coûteuse

Donald Trump a exprimé son souhait de voir les pays arabes jouer un rôle plus actif dans la gestion des réfugiés palestiniens. Selon l’analyste Kobi Michael, si Trump impose des pressions économiques, la Jordanie pourrait être contrainte d’accepter, tandis que l’Égypte pourrait explorer d’autres options avec la Russie ou la Chine. Cependant, la dévastation massive de Gaza, estimée à 65 % des infrastructures détruites selon des images satellites,risque de prolonger la reconstruction sur une décennie et d’exiger des investissements colossaux.

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