C’est un message d’espoir du président avant la fête de Simha Thora :
Vendredi, tout repart à zéro. Le pourrons-nous aussi? Oui, oui, mes chers dames et messieurs, complètement à nouveau. Le matin de Sim’hat Torah, nous lirons la 54e et dernière partie hebdomadaire de la Torah, V’Zot HaBerachah (« et c’est la bénédiction »), immédiatement après quoi nous lirons le début de la Torah – Bereshit (« Genèse » ).
Nous devons également prendre les respirations les plus profondes, respirer l’air nouveau et essayer de repartir à neuf. Pour se débarrasser de la fatigue de la période récente, le lockdown, et se rallier à la cause commune de la lutte contre la pandémie. Nous sommes bien conscients que notre existence, en tant que nation et culture, dépend également des liens profonds avec nos traditions, notre patrimoine historique, le chemin de nos ancêtres et la vision des prophètes.
La fête de Sim’hat Torah est un rappel que le lien entre le peuple d’Israël et la Torah – la joie simple mais profonde et honnête du lien d’un peuple avec ses valeurs les plus fondamentales – ne peut être rompu. Cette année, nous ne pouvons pas nous réjouir avec la Torah comme les années passées. Au lieu de danser dans nos cercles bondés et joyeux, avec nos enfants sur nos épaules, nous devrons prier dans des rassemblements limités conformément aux directives destinées à sauver nos vies. C’est très triste, mais pour nous assurer que l’année prochaine nous pourrons recommencer à danser avec nos proches et les rouleaux de la Torah, je sais que nous n’avons pas d’autre choix.
Si nous ne nous battons pas ensemble, côte à côte, dans la bataille pour le bien-être du public, nous échouerons. Nous devons célébrer la fête dans le respect des protocoles de sécurité, dans un esprit de garantie mutuelle pour nos semblables, dans la prière solennelle que ce fléau soit chassé de notre terre. »