À Wellington, les sociétés d’affichage publicitaire ont refusé de placer des panneaux appelant à la libération des otages israéliens détenus à Gaza depuis 700 jours. Dans le même temps, des campagnes visant à dénoncer les anciens soldats de Tsahal présents dans le pays ont, elles, été acceptées. Un double standard glaçant qui révèle la pénétration du virus anti-israélien jusque dans les antipodes.
À première vue, la Nouvelle-Zélande, petite démocratie tranquille au bout du monde, semble éloignée des convulsions du Moyen-Orient. Pourtant, même là-bas, l’onde de choc idéologique touche la société civile. L’ambassade d’Israël à Wellington avait récemment approché plusieurs agences locales pour diffuser une campagne de sensibilisation autour du sort des otages israéliens détenus à Gaza. Parmi eux, Evyatar David, retenu depuis près de deux ans dans les tunnels du Hamas.
Un refus catégorique
Les réponses des agences furent unanimes : non. Aucun espace publicitaire ne serait accordé pour ces affiches appelant à la libération des otages. Motif invoqué ? Sujet « trop sensible », « risque de controverse », ou encore « atteinte potentielle à la neutralité politique ». Autrement dit, la souffrance d’Israéliens torturés et privés de liberté n’aurait pas droit de cité dans l’espace public néo-zélandais.
Le plus choquant est ailleurs : au même moment, des campagnes hostiles à Israël ont, elles, trouvé leur place sur les panneaux d’affichage. Notamment des annonces invitant à signaler la présence d’anciens soldats israéliens venus en Nouvelle-Zélande, afin de permettre leur arrestation pour « crimes de guerre ».
Un renversement moral
Ainsi, dans ce pays réputé pour son attachement aux droits humains, on refuse de tendre la main à des otages innocents – mais on accepte de stigmatiser ceux qui, justement, défendent une démocratie assiégée. Ce renversement moral illustre ce que Infos-Israel.News appelle le « virus anti-israélien » : une idéologie qui transforme les bourreaux en victimes et les victimes en coupables.
Pour les familles des otages, la douleur est immense. « Chaque jour, nos proches souffrent de faim, de torture et de peur », rappellent-elles. « Le refus de donner une visibilité à leur sort revient à participer à leur oubli. »
L’indifférence organisée
Cette attitude reflète une tendance mondiale. De New York à Londres, de Paris à Wellington, de nombreuses campagnes pro-otages se heurtent à des obstacles bureaucratiques ou à des refus politiques. Les municipalités et sociétés privées craignent les pressions de groupes pro-palestiniens et préfèrent céder au chantage idéologique plutôt que de défendre la vérité.
Comme le rappelle RakBeIsrael.buzz, « il est désormais plus simple d’afficher un slogan anti-israélien mensonger que de rappeler que 48 otages innocents sont encore enfermés dans les tunnels du Hamas ».
Le contraste avec d’autres causes
Ce double standard est d’autant plus criant que, pour d’autres causes humanitaires, les campagnes internationales ne rencontrent aucun obstacle. Les publicités en faveur de la libération de prisonniers politiques en Birmanie, de victimes de dictatures africaines ou de défenseurs de l’environnement circulent librement. Mais dès qu’il s’agit d’Israël, le curseur change : la compassion devient suspecte, la neutralité s’impose.
La question n’est donc pas celle de la liberté d’expression, mais celle d’un choix idéologique ciblé : refuser la visibilité aux victimes israéliennes, tout en donnant la parole aux accusateurs.
Le rôle de la propagande palestinienne
Il serait naïf de croire que cette situation est le fruit du hasard. Depuis des années, des réseaux militants pro-palestiniens investissent massivement l’espace académique, médiatique et culturel dans les pays occidentaux. La Nouvelle-Zélande n’y échappe pas.
Leur stratégie est simple : saturer l’espace public de récits victimaires palestiniens, tout en délégitimant systématiquement Israël. Dans ce contexte, une campagne pour les otages aurait représenté une fissure dans la propagande dominante – raison pour laquelle elle a été étouffée.
L’impact diplomatique
Pour Israël, cet épisode en Nouvelle-Zélande est un signal inquiétant. Non pas pour le poids diplomatique du pays, marginal dans les affaires du Moyen-Orient, mais pour ce qu’il révèle : l’idéologie anti-israélienne progresse dans des contrées lointaines, prouvant sa capacité à se diffuser comme une contagion mondiale.
Cette réalité impose une riposte : renforcer la diplomatie publique, exposer les mensonges, rappeler que derrière les slogans anti-israéliens se cachent des victimes bien réelles, des hommes, des femmes et des enfants privés de liberté depuis 700 jours.
Conclusion : l’oubli comme arme
À Wellington comme ailleurs, le refus d’afficher le visage d’un otage n’est pas un geste anodin. C’est une complicité passive avec la stratégie du Hamas : effacer les victimes israéliennes pour mieux diaboliser l’État juif.
Mais Israël, ses citoyens et ses soutiens n’oublieront pas. Tant qu’un seul otage restera dans les tunnels de Gaza, chaque refus de donner la parole à leur douleur sera dénoncé. Car l’oubli, au fond, est la plus cruelle des armes – et l’arme que le Hamas et ses alliés rêvent d’imposer au monde.
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