Netanyahou promet : “Le Hamas sera désarmé et Gaza démilitarisée — par la voie facile ou par la voie dure”

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La guerre s’achève officiellement, mais le ton du Premier ministre israélien ne laisse aucun doute : la victoire militaire n’est qu’une étape, pas une fin. Dans une déclaration enregistrée et diffusée vendredi midi, Benyamin Netanyahou a célébré “l’un des plus grands accomplissements de la guerre de renaissance” : le retour de tous les otages, vivants et morts, tout en annonçant la poursuite de la pression contre le Hamas jusqu’à sa désintégration totale.

« Nous avons promis de ramener tous nos otages, sans exception — nous avons promis, et nous avons tenu parole », a-t-il déclaré d’un ton grave, avant d’ajouter : « Si le Hamas se désarme pacifiquement, tant mieux. Sinon, il sera désarmé par la voie dure. »

Une victoire sous tension

Cette déclaration intervient au lendemain du retrait partiel de Tsahal de la bande de Gaza, conformément à l’accord conclu dans le cadre de la trêve et de la restitution des otages. L’armée a confirmé que les forces israéliennes s’étaient repositionnées “selon les lignes convenues”, laissant derrière elles une zone pacifiée sous haute surveillance.

Mais pour Netanyahou, la fin des combats ne signifie pas la fin de la guerre :

« Ce n’était pas facile. J’ai résisté à des pressions énormes — internes et externes : on me demandait de ne pas entrer à Rafah, de ne pas prendre le couloir de Philadelphie, d’arrêter les opérations. J’ai refusé. Mon seul critère a toujours été la sécurité d’Israël. »

Le chef du gouvernement a rappelé que de nombreux experts affirmaient qu’il serait “impossible” de récupérer les otages sans se retirer totalement de Gaza. “Ils avaient tort”, martèle-t-il. “Nous avons prouvé qu’en combinant pression militaire et diplomatique, avec le soutien du président américain Donald Trump, il était possible d’obtenir ce que tout le monde jugeait irréalisable.”

Le pari du double étau : Tsahal + Trump

Cette référence appuyée à Donald Trump n’est pas anodine. Depuis son retour à la Maison-Blanche, l’ancien président américain a fait de la stabilisation de Gaza un test diplomatique majeur. Il a soutenu la ligne dure israélienne : maintenir une présence militaire dans le périmètre de Gaza tout en contraignant le Hamas à accepter un accord global de désarmement.

Netanyahou le reconnaît sans détour :

« La combinaison de la force de Tsahal et de la pression politique de notre grand allié américain a forcé le Hamas à capituler. Nous tenons la bande de Gaza par tous les points stratégiques. »

D’après les médias israéliens Ynet et Maariv, les clauses de l’accord prévoient en effet une phase de démilitarisation progressive supervisée par des médiateurs internationaux, suivie d’un plan de reconstruction piloté par des pays arabes modérés, sous garantie américaine.

Un Netanyahou combatif face à la lassitude intérieure

Après deux ans de guerre, la société israélienne est épuisée. Les familles d’otages libérés pleurent encore leurs morts, et la population redoute que le prix du cessez-le-feu soit trop élevé. Mais le Premier ministre reste inflexible.

« Beaucoup disaient : “Vous n’en ramènerez aucun vivant.” Nous les avons tous ramenés. Certains ne reviendront pas dans les bras de leurs proches, mais ils sont revenus dans les bras de la nation », a-t-il déclaré, la voix brisée.

Selon lui, la guerre n’aura pas été vaine : le Hamas a été brisé militairement, ses infrastructures anéanties, ses dirigeants éliminés ou traqués. La suite dépendra, dit-il, de la fermeté du pays : « Si le Hamas tente de se reconstruire, il comprendra que nous n’avons pas oublié comment frapper. »

L’ombre du prix à payer

Mais derrière la rhétorique triomphante, les critiques s’accumulent. À droite, certains reprochent au Premier ministre d’avoir cédé trop tôt à la pression internationale. À gauche, on l’accuse d’avoir prolongé inutilement les combats pour des raisons politiques.
Les familles endeuillées, elles, restent divisées : entre gratitude pour la libération des otages et colère face à la libération parallèle de prisonniers palestiniens dangereux.

L’éditorialiste Ben Caspit note dans Maariv :

« Netanyahou célèbre une victoire tactique, mais la vraie question demeure : qui gouvernera Gaza demain ? Si le Hamas n’est plus là, qui empêchera le chaos de revenir ? »

Une trêve armée, pas une paix

Le cessez-le-feu, entré en vigueur à midi, marque la fin officielle de la guerre de Gaza, mais la phase suivante s’annonce tout aussi décisive : désarmement du Hamas, supervision internationale, et reconstruction sous contrôle israélo-américain.

Netanyahou veut croire à une “victoire historique” :

« Nous avons rendu à Israël sa force et son honneur. Le Hamas sera désarmé, Gaza sera démilitarisée — par la voie facile, ou par la voie dure. »

Une promesse qui sonne comme un avertissement à tous les ennemis de l’État hébreu : la guerre est suspendue, mais la dissuasion reste intacte.

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