Menaces, infiltration et l’instant où l’arme a été dégainée : les agents infiltrés qui ont piégé la terreur des entrepreneurs du sud

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Pendant des années, des membres des familles Aben Saïd et Al-Azazma ont empêché le développement d’un quartier à Shegev Shalom, près de Beer Sheva. Jusqu’à ce qu’un entrepreneur courageux accepte de collaborer avec la police dans une opération secrète impliquant une fausse entreprise de sécurité et plusieurs agents infiltrés. Dans une interview au magazine de fin de semaine de ynet, ils dévoilent les stratégies, les menaces et la peur qu’ils ont vécues : « C’était comme un film. »

« Le site de construction est devenu une scène mise en scène »

À première vue, le chantier du quartier 6 à Shegev Shalom semblait tout à fait ordinaire : tracteurs, ouvriers, équipements mécaniques lourds, poussière et caravanes temporaires utilisées par les travailleurs.
Mais en réalité, ce site était une scène de tournage secrète, orchestrée par le commandant Tomer Peles, chef de la division des enquêtes et du renseignement du district sud de la police.

🛑 La situation sur le terrain :
Pendant des années, six entrepreneurs ont abandonné le projet en raison de menaces, de vandalisme et d’incendies criminels sur leurs équipements.
La police a décidé d’adopter une nouvelle approche – elle a créé une fausse entreprise et intégré des agents sous couverture dans divers rôles :
Ouvriers sur le chantier
Chefs de chantier
Agents de sécurité d’une entreprise fictive

💰 Le coût pour l’État :
Selon l’acte d’accusation, les suspects ont causé un préjudice de 6,2 millions de shekels, uniquement en raison de la nécessité d’assurer une protection policière pendant 18 mois.

« Chaque entrepreneur reçoit une menace »

👷‍♂️ Shlomi Adri (36), directeur de l’entreprise « Netivei Darom », était l’entrepreneur qui a pris en charge le projet après que tous les autres aient fui.
« J’ai vécu des menaces, des incendies d’équipements et même du racket du nord au sud, » raconte-t-il.
💬 « Mais j’ai toujours collaboré avec la police et terminé chaque projet que j’ai commencé. »

Il a rapidement remarqué des obstacles à son travail :
🚧 Des infrastructures détruites pendant la nuit
👷‍♂️ Des ouvriers locaux disparaissant soudainement
🔫 Des menaces directes de la part de certaines personnes locales

Par exemple, en septembre dernier, un message a été publié sur les réseaux sociaux :
📢 « Il n’y aura ni argent du sang ni compensation pour ceux qui collaborent avec l’administration. »

🔎 La police a compris qu’elle devait agir différemment – c’est ainsi qu’est née l’opération « Terrain Brûlant ».

« Ils nous surveillaient en permanence »

👀 Témoignages issus de l’opération :
Les agents étaient infiltrés sous de fausses identités.
L’un d’eux, H’, se faisait passer pour un chef de chantier :
« Ils approchaient les ouvriers bédouins et leur demandaient : D’où venez-vous ? À quelle famille appartenez-vous ? »
💬 « Ensuite, ils se rendaient chez eux et les menaçaient. Dès le deuxième jour, un ouvrier m’a dit : ‘On vient de m’appeler pour me dire d’arrêter de travailler’. »

Un autre agent, A’, se faisait passer pour un agent de sécurité d’une entreprise fictive.
📢 « Ils envoyaient des enfants ‘innocents’ pour nous questionner. Je savais qu’un adulte tirait les ficelles derrière eux. »

💡 Le moment le plus dangereux :
Le dernier jour de l’opération, l’un des suspects a sorti une arme et menacé de tirer sur les ouvriers :
🔫 « Vous avez 10 minutes pour partir, sinon je tire. »
👮‍♂️ À ce moment-là, la décision a été prise d’arrêter les suspects et de révéler les agents infiltrés.

« Nous avons fait fuir tous les entrepreneurs »

🔴 Les suspects dans cette affaire appartiennent aux familles Aben Saïd et Al-Azazma.
🛑 Selon l’acte d’accusation, l’un d’eux a déclaré :
« Nous l’avons fait partir de force… Nous n’avons pas besoin de parler avec l’entrepreneur, il suffit de lui dire deux mots et il comprendra. Sinon, nous irons chez lui. »

👮‍♂️ Le commandant Tomer Peles :
« Chaque entrepreneur qui venait travailler ici – soit on lui tirait dessus, soit on brûlait ses équipements, soit on le menaçait – jusqu’à ce qu’il parte. »
💰 Le potentiel économique énorme de ces terrains a poussé les suspects à tout faire pour dissuader les investisseurs de les développer.

« Je me sentais comme dans une mission militaire »

👷‍♂️ Adri, l’entrepreneur qui a collaboré avec la police, raconte :
🔹 « Chaque jour, j’arrivais sur le site, mais autour de moi, il y avait toujours des hommes masqués sur des quads qui faisaient des allers-retours et transmettaient des rapports. »
🔹 « Je savais que la police me protégerait, mais j’avais peur qu’on me fasse du mal. »
🔹 « Le dernier jour, mes ouvriers m’ont appelé, paniqués. Je leur ai dit – continuez à travailler, j’arrive. »

🎬 C’est ainsi que six accusés ont été arrêtés, dont Jabbar Al-Azazma (62) et Jamal Aben Saïd (65).

« Nous avons réussi cette fois – mais ce n’est qu’un début »

👮‍♀️ Le commandant Peles souligne que l’arrestation des suspects n’est que le premier pas dans la lutte contre ces pratiques illégales.
🔹 « L’absence de coopération de la part des entrepreneurs précédents a permis à ces criminels d’agir en toute impunité. »
🔹 « Adri a été le premier entrepreneur à avoir le courage de collaborer avec nous – et cela a fait toute la différence. »

👮‍♂️ Les prochains défis :
La police espère que ce précédent dissuadera d’autres criminels et encouragera les entrepreneurs à signaler les menaces et le racket.

💬 Adri conclut :
« L’encadrement que j’ai reçu sur ce projet était sans précédent. Si tous les entrepreneurs du pays recevaient ce type de soutien, cela résoudrait tous les problèmes. »

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