L’Iran, affaiblie militairement mais toujours virulente sur le plan idéologique, continue de cibler les Juifs et les Israéliens en Europe, confirmant qu’aucune frappe militaire ne suffit à éradiquer sa machine de haine. Un rapport récent de la Commission américaine pour la liberté religieuse internationale révèle que, même après l’échec retentissant essuyé lors de l’opération israélienne « Am Kelavi », le régime des mollahs a intensifié ses efforts pour frapper la diaspora juive hors de ses frontières.
Selon ce rapport, Téhéran a recruté des réseaux criminels en Europe, avec un focus particulier sur la Suède, afin de planifier des attaques contre des synagogues, des représentations diplomatiques israéliennes et des hommes d’affaires juifs. Des projets d’attentats ont été déjoués en Suède, au Danemark, en Allemagne, en Azerbaïdjan et dans d’autres pays. Le schéma est clair : utiliser des acteurs non-iraniens pour brouiller les pistes tout en servant les objectifs géopolitiques des Gardiens de la Révolution.
Ce n’est pas tout. Le rapport souligne également la persécution accrue des quelque 9 000 Juifs restant en Iran. Arrestations arbitraires, surveillance, restrictions religieuses : le climat est de plus en plus hostile depuis l’opération israélienne. Le régime n’hésite pas à orchestrer une propagande antisémite via ses canaux médiatiques officiels. Exemple frappant : HispanTV, la chaîne hispanophone iranienne, a diffusé une théorie conspirationniste grotesque accusant les Juifs de vouloir créer un « État sioniste »… en Patagonie, à cheval entre l’Argentine et le Chili. Une reprise moderne des délires antisémites du XIXᵉ siècle, agrémentée de clichés éculés sur une prétendue domination juive d’Hollywood et la « falsification » de la mémoire de la Shoah.
Ce discours n’est pas seulement une diversion idéologique : il sert à nourrir une haine mondiale contre Israël et les Juifs, tout en légitimant de futures attaques. Comme le rappelle le rapport, l’Iran promeut activement ces mythes à travers Internet et ses réseaux internationaux de désinformation.
Face à cette menace persistante, les réactions occidentales restent timides. Certes, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et onze autres pays ont publié une déclaration commune condamnant « l’augmentation des assassinats, enlèvements et harcèlements commis par les services de renseignement iraniens ». Mais, comme le souligne avec ironie un diplomate proche du dossier, « Téhéran n’a jamais reculé devant des communiqués de presse ». Les mots ne stoppent ni les balles, ni les bombes, ni la propagande.
En réalité, cette situation illustre deux vérités dérangeantes : d’une part, l’Iran reste l’épicentre mondial de l’antisémitisme d’État, mêlant terrorisme physique et guerre cognitive ; d’autre part, l’inaction européenne ouvre un boulevard aux mollahs pour tester la résilience des démocraties. Israël, déjà en première ligne, sait que cette offensive contre les Juifs d’Europe est aussi une répétition générale pour frapper plus fort le peuple juif dans son ensemble.
Pour en savoir plus sur les menaces iraniennes, la désinformation antisémite et la réponse israélienne, consultez Infos-Israel.News, Rak Be Israel et Alyaexpress-News.
Informations complémentaires : Antisémitisme contemporain et Gardiens de la Révolution islamique.