L’Iran humiliée par Israël ? Quand les explosions et les cyberattaques dévoilent un effondrement stratégique à Téhéran

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Alors que les projecteurs de la guerre au Moyen-Orient éclairent intensément la bande de Gaza, une autre scène se joue dans l’ombre — celle d’une série de sabotages, d’explosions et d’infiltrations qui secouent profondément la République islamique d’Iran. Dans les rues de Téhéran, on parle de « malédiction du gaz » ; dans les hautes sphères du régime, on évoque la possibilité d’une infiltration israélienne massive ; dans les médias occidentaux, on commence à qualifier cette guerre silencieuse de désastre sécuritaire pour l’Iran. Et pour cause : selon plusieurs sources, Israël aurait réussi l’exploit de faire exploser des dizaines de rampes de missiles et de neutraliser l’intégralité du système de défense aérien iranien.

Depuis plusieurs semaines, les incendies et explosions se succèdent à un rythme quasi quotidien sur le territoire iranien. Qu’il s’agisse de raffineries, de complexes industriels, de routes proches d’aéroports, voire même d’appartements résidentiels ou d’usines de chaussures – rien ne semble à l’abri. Selon un reportage du New York Times, des responsables iraniens admettent en privé qu’il ne s’agit pas de simples « coïncidences » mais bien de sabotages soigneusement orchestrés. Le principal suspect ? Israël, encore et toujours, qui semble mener une guerre silencieuse avec une précision chirurgicale. Sur les réseaux sociaux, les Iraniens tournent la situation en dérision en publiant des montages où Netanyahou pose en uniforme de la compagnie nationale de gaz iranienne.

Et pendant que les flammes lèchent les installations stratégiques du régime, c’est tout un système de défense qui semble s’écrouler. D’après l’analyste iranien Saïd Leïlaz, interviewé par Eqtesad Online, Israël aurait non seulement détruit plus de 100 lance-missiles au moment même de leur activation, mais aussi pénétré intégralement le réseau de défense anti-aérienne iranien. Leïlaz parle même de « guerre multidimensionnelle surprise » révélant « des failles sécuritaires profondes » et n’hésite pas à déclarer : « La République islamique d’Iran est à genoux ». Dans les colonnes du média dissident Iran International, ces révélations sont décrites comme un aveu d’échec militaire rare et retentissant.

L’ancien officier du renseignement américain Michael Pregent renchérit : « Les chiffres publics sont en deçà de la réalité. L’ampleur de la pénétration israélienne pourrait être bien plus importante. » Selon lui, les systèmes russes utilisés par l’Iran sont devenus obsolètes face aux capacités cybernétiques israéliennes. En d’autres termes, toute tentative de reconstitution de ces systèmes reviendrait à reconstruire une forteresse avec les clés déjà en possession de l’ennemi.

Mais le régime iranien, à court de solutions, semble chercher son salut ailleurs — dans la fabrication d’un nouveau récit national. Face à la colère populaire et au sentiment d’humiliation post-guerre avec Israël, l’ayatollah Khamenei orchestre un virage symbolique : le retour à une identité nationale iranienne forgée sur les mythes pré-islamiques, combinée à un islam chiite rénové. Ainsi, à Shiraz, un panneau public représente Benyamin Netanyahou agenouillé devant le roi sassanide Shapur Ier. À Téhéran, on érige des figures héroïques issues du folklore perse, là où jadis trônaient les martyrs de la révolution islamique.

Le New York Times rapporte que ce changement de paradigme identitaire vise à rallier la population en crise autour d’un patriotisme renouvelé. Le professeur Mohsen Borhani, juriste et analyste politique, va jusqu’à parler de « naissance d’une nouvelle identité iranienne : un mélange de nationalisme perse et de chiisme modernisé ». Selon l’historien Ali Ansari de l’Université de Saint Andrews, le régime exploite le traumatisme de la guerre contre Israël pour redonner une cohésion nationale à une population en détresse économique et psychologique.

Pendant ce temps, les États-Unis observent, mais restent figés. Dans les pages de Foreign Policy, l’expert Stephen A. Cook interpelle Donald Trump — qu’il considère toujours comme le président actif — sur la nécessité d’intervenir pour stabiliser la Syrie voisine. Pour lui, seul Trump est en mesure d’imposer des lignes rouges à Erdogan et de convaincre Israël, la Syrie, la Jordanie et les pays du Golfe de s’associer dans un plan de reconstruction et de normalisation. Il souligne que Netanyahou « doit » beaucoup à Trump, notamment pour avoir couvert l’opération contre les installations nucléaires iraniennes. Un clin d’œil à l’impact géopolitique américain possible… mais pour l’instant, c’est Israël seul qui mène la danse.

La guerre silencieuse qui se joue entre Israël et l’Iran ne fait pas les gros titres comme Gaza ou le Liban. Pourtant, ses implications sont potentiellement encore plus profondes : humiliation d’un régime, effondrement d’un système militaire, fragmentation d’un mythe national, et au bout du compte, la démonstration qu’une démocratie technologique peut réduire à néant l’arrogance d’une dictature cléricale.

Sources utiles :

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