L’hopital d’Ashdod ne peux plus accueillir des malades : « Nous n’avons pas de place pour admettre des patients »

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Nouveau ministre de la Santé, vieux défis : les urgences d’Assuta Ashdod ont été fermées hier (dimanche) pour recevoir de nouveaux patients pendant deux heures en raison de la congestion. Dans tous les hôpitaux, une occupation moyenne de 103% a été enregistrée hier et aujourd’hui – 97%. Les hôpitaux préviennent : « C’est encore avant le pic de l’hiver, à l’entrée des urgences les brancards attendent et c’est un spectacle terrible. »

Le nouveau ministre de la Santé Deri n’a pas 100 jours de grâce en fonction. Dès son premier jour de travail, il a été exposé à l’un des problèmes les plus difficiles du système de santé : les lourdes charges dans les salles d’urgence et les services internes. Ce sont des charges qui sont enregistrées presque toute l’année mais qui augmentent encore plus pendant l’hiver.

Hier, le ministère de la Santé a autorisé l’hôpital Assuta Ashdod à ne pas admettre de nouveaux patients aux urgences pendant environ une heure et demie. La décision fait référence aux patients qui arrivent dans des ambulances et qui ne sont pas de vraies urgences.

Un responsable de l’hôpital a déclaré: « Lorsque nous n’avons pas de place libre aux urgences pour admettre des patients, nous contactons le ministère de la Santé et demandons un répit lorsque les ambulances arrivent. Nous avons besoin de ce répit pour évacuer les patients vers une hospitalisation à domicile et libérer des lits d’hôpitaux. Il est important de comprendre qu’un séjour aux urgences lorsqu’il n’y a pas de place dans les services peut atteindre jusqu’à trois jours, ce qui affecte grandement la qualité du traitement et sa satisfaction.

« La fermeture des portes aux patients aux urgences est une catastrophe de notre point de vue. Bien sûr, les réanimations et les cas urgents sont reçus tout le temps. A l’entrée des urgences les brancards attendent et c’est un spectacle terrible. Les dépistages pour enfants et les services pédiatriques sont également occupés chez nous et ce, même avant le pic de l’hiver. Sans l’ajout de lits d’hôpitaux, nous reviendrons à cette réalité. »

Champ de bataille interne
Les données du ministère de la Santé montrent qu’hier, l’occupation moyenne des salles était de 103 %, tandis qu’à Hadassah Ein Kerem, l’occupation était de 129 %, à Nahariya – 116,3 %, à Shaare Zedek – 106 % et à Hillel Yaffe – 100 %.

Pr Arnon Afek, directeur général adjoint de Sheba et président de l’Association des directeurs d’hôpitaux : « Les dimanches sont toujours des journées plus chargées dans les hôpitaux. Mais toujours par rapport aux dimanches passés à Sheba et d’après ce que j’ai entendu d’autres directeurs d’hôpitaux, hier a été un record dans le nombre de renvois aux urgences.

« On parle de charges très importantes qui ont provoqué une augmentation de l’occupation des internats. Nous sommes à plus de 100% d’occupation dans nos internats. C’était comme un champ de bataille. Nous avons contacté le ministère de la Santé pour savoir quelle était la situation de charge anormale et nous avons compris d’eux qu’il y a des charges dans tous les hôpitaux. Nous parlons d’étirer toute l’infrastructure du système.Il faut se rappeler que le système de santé en Israël fonctionne aussi systématiquement sans réserve dans les services d’hospitalisation et d’urgence.

« Nous nous félicitons de l’arrivée du ministre de la Santé nommé Deri et du nouveau PDG Bar Siman Tov, et c’est l’un des défis importants. Le système de santé veut traiter tout le monde de la même manière et nous avons besoin des ressources nécessaires le plus tôt possible pour pouvoir soigner tout le monde. Il y a une forte augmentation des arrivées aux cliniques communautaires. »

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