Les juges dans les affaires concernant le Premier ministre Benjamin Netanyahou ont exprimé leur frustration face au rythme lent du procès, déclarant qu’il faut trouver un mécanisme plus efficace pour poursuivre les audiences.
Une procédure laborieuse
Lors de l’audience d’hier, la juge Rivka Friedman-Feldman, présidente du panel, a souligné :
« Même l’éternité a une limite. »
Le juge Bar-Am a ajouté :
« Nous devons conclure cette affaire. »
Les juges ont critiqué la méthode actuelle consistant à examiner chaque article ou publication du site Walla lié aux accusations, alors que Netanyahou fournit des réponses identiques à la plupart des questions, affirmant qu’il n’a aucun lien avec les publications ou les demandes. Avec plus de 300 articles mentionnés dans l’acte d’accusation, cette approche rend le procès interminable.
Rechercher une solution commune
Les juges ont proposé de trouver un mécanisme convenu par toutes les parties pour rationaliser le processus. Cependant, des divergences persistent :
- La défense insiste pour que chaque détail soit abordé lors de l’interrogatoire principal, afin d’éviter que Netanyahou soit confronté à des surprises lors du contre-interrogatoire.
- L’accusation argue qu’il est inconcevable d’informer un accusé à l’avance des questions qui lui seront posées lors du contre-interrogatoire.
Calendrier à venir
Netanyahou est prévu de témoigner la semaine prochaine, de lundi à mercredi. Trois semaines après le début de sa déposition, l’interrogatoire principal est toujours à ses débuts, et la défense n’a pas donné d’estimation sur sa durée.
Un processus sous tension
Bien que les juges insistent sur l’accélération des audiences, les chances d’un accord entre les parties sur une méthode simplifiée semblent faibles. Cette lenteur dans le traitement des affaires met en lumière les défis liés à des procès d’une telle envergure, avec des implications politiques et juridiques majeures.