Le commissaire au Trésor et au travail, Kobe Bar-Nathan, a publié un rapport sur les salaires de la défense en 2020. Les FDI devront répondre à de nombreuses questions.
Le rapport est, en fait, critique.
Les salaires dans le système de défense sont plus élevés que la moyenne de l’économie, et les dépenses y afférentes, ainsi que les retraites de ceux qui y servent, constituent une part très importante du budget. Le salaire moyen dans l’armée israélienne est estimé à 14 895 shekels, mais il existe un écart important entre les employés jeunes et plus âgés – 11 061 shekels contre 22 713 shekels.
Le salaire du chef d’état-major est de 99 095 shekels par mois, pour les généraux de Tsahal 70 042 shekels par mois, pour les généraux de police de 60 319 shekels par mois et dans le service pénitentiaire 59 350 shekels par mois.
Le lieutenant reçoit 10 601 NIS, le capitaine 14 629 NIS, le major 23 257 NIS, le lieutenant-colonel 32 327 NIS, le colonel 40 553 NIS et le général de brigade 56 093 NIS.
Dans le service pénitentiaire, le salaire mensuel moyen est de près de 18 000 shekels, et dans la police, de 19 000 shekels. Dans les unités de sécurité, le salaire moyen est d’un peu plus de 30 000 shekels et parmi les agences secrètes, de 23 000 shekels.
Le personnel militaire devrait recevoir un salaire décent, mais l’auteur du rapport souligne qu’un écart important dans celui-ci nuit au capital humain et à son développement. De plus, l’écart salarial entre les hommes et les femmes est d’environ 20 %.
Dans le même temps, lier les salaires des agences de sécurité aux salaires du secteur public est souvent peu rentable pour l’armée en raison du manque de syndicats.
La réponse de Tsahal indique que l’écart entre les salaires des hommes et des femmes ne s’explique pas par la politique de genre, mais par les postes qu’ils occupent. L’armée regrette également qu’au moment de la publication du rapport, elle n’ait pas été consultée et que Tsahal ait eu connaissance du rapport par la presse.