Le roi Abdallah de Jordanie a déclaré sur le réseau X, après sa rencontre avec le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche :
« J’ai réaffirmé la position ferme de la Jordanie contre l’expulsion des Palestiniens de Gaza et de la Judée Samarie. C’est la position unifiée du monde arabe. »
Il a ajouté que « la reconstruction de Gaza sans déplacement de population et la gestion de la grave crise humanitaire doivent être les priorités de tous. Un accord de paix juste basé sur la solution à deux États est la seule voie vers une stabilité régionale durable. »
🏛 Trump et Abdallah discutent du futur de Gaza
Alors que Trump propose un plan de réinstallation des Gazaouis, il a rencontré le roi Abdallah à la Maison-Blanche. Lors d’une conférence de presse commune, Trump a déclaré :
« Les Palestiniens vivront en sécurité ailleurs qu’à Gaza. »
Il a évoqué la possibilité d’attribuer des terres aux Palestiniens en Jordanie et en Égypte :
« Je pense qu’il y aura des territoires pour les Palestiniens en Jordanie et en Égypte. Nous allons trouver un accord. Je suis persuadé à 99 % que nous parviendrons à un compromis avec l’Égypte. »
Trump a également laissé entendre un levier économique, déclarant :
« Nous donnons beaucoup d’argent à la Jordanie et à l’Égypte. »
Cependant, le roi Abdallah a réaffirmé son opposition au déplacement des Gazaouis vers son pays.
⚠️ Trump menace de suspendre l’aide financière
Interrogé sur une éventuelle suspension de l’aide financière à la Jordanie et à l’Égypte si elles refusent d’accueillir les Palestiniens, Trump s’est d’abord montré menaçant, avant de tempérer ses propos :
« Je ne veux pas dire cela, car nous avons une bonne relation. »
Il a ajouté que « nous donnons déjà beaucoup à la Jordanie et à l’Égypte, mais nous sommes au-dessus de ça. »
Trump a toutefois reconnu l’initiative du roi Abdallah d’accueillir 2 000 enfants malades de Gaza en Jordanie.
🔴 L’Égypte rejette catégoriquement le plan de Trump
Selon la chaîne saoudienne Al-Arabiya, la visite du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Washington a été reportée indéfiniment en raison des tensions entre l’Égypte, Israël et les États-Unis sur la question gazaouie.
Des sources diplomatiques égyptiennes ont indiqué que :
- « Le Caire est furieux des déclarations d’Israël et des États-Unis. »
- « L’Égypte a envoyé un message clair à Washington : elle ne fournira pas de territoire aux habitants de Gaza. »
- « Trois propositions de déplacement des Palestiniens ont été refusées par l’Égypte. »
L’Égypte préfère reconstruire Gaza plutôt que d’en expulser ses habitants.
Trump veut une « nouvelle Gaza » sous contrôle américain
Trump a affirmé que « les États-Unis géreront Gaza de manière efficace, mais ne l’achèteront pas. »
Il a ajouté :
« Nous allons prendre Gaza. Je ne vais pas y faire des projets personnels, mais lorsque Gaza sera reconstruite, ce sera une source d’emplois et de développement économique. Nous assurerons la paix et l’ordre. »
D’après Trump, les Palestiniens ne veulent rester à Gaza que parce qu’ils n’ont pas d’alternative :
« C’est un piège mortel. Aucun être humain ne veut y vivre. »
🔺 Ultimatum sur les otages : Trump maintient la pression
Interrogé sur l’accord de libération des otages, Trump a confirmé que samedi reste la date limite et a averti :
« Si le Hamas ne libère pas les otages d’ici samedi, tout est sur la table. »
Il a qualifié le Hamas de « brutes faibles » et a réitéré sa menace de représailles sévères.
🌍 Un plan controversé qui divise la région
Malgré la fermeté de Trump sur son plan, la Jordanie et l’Égypte refusent catégoriquement tout déplacement forcé des Palestiniens.
Trump reste convaincu qu’un accord peut être trouvé avec ces pays en échange d’aides économiques massives.
Il a déclaré sur Fox News :
« Nous construirons des communautés magnifiques et sécurisées pour les 1,9 million de Palestiniens de Gaza, pas très loin de leur emplacement actuel. Pensez-y comme un projet immobilier futuriste. »
Interrogé sur le droit au retour des Palestiniens à Gaza, Trump a répondu :
« Ils n’en auront pas besoin. Ils auront de meilleures conditions de vie ailleurs. Gaza est inhabitable en l’état actuel. »
🚨 Que va-t-il se passer maintenant ?
La résistance ferme de la Jordanie et de l’Égypte à l’idée d’accueillir des Palestiniens complique le plan de Trump.
D’un autre côté, l’ultimatum de samedi pour la libération des otages pourrait déclencher une nouvelle escalade militaire.
Avec Israël qui se prépare à une offensive et Trump qui maintient la pression, la région pourrait entrer dans une période critique dans les prochains jours.
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