Selon un rapport de l’ONU sur l’état du bonheur dans 146 pays, la Finlande a été classée première pour la cinquième fois consécutive, tandis que l’Afghanistan était classé dernier.
Dans le rapport « Global Happiness 2022 », l’Iran était classé 110e, contre 118e l’année dernière. Depuis plusieurs mois, les enseignants iraniens protestent contre l’inflation galopante et la flambée des prix alors que les salaires ne suivent pas.
Selon le journal réformiste Etemad, les manifestants ont protesté devant le siège du Parlement à Téhéran et les bureaux du ministère de l’Éducation notamment dans les villes d’Ispahan, de Chiraz et Machhad.
Les enseignants exigent l’alignement de leurs salaires sur ceux des autres fonctionnaires et la mise en œuvre d’un système de classement basé sur l’expérience et la performance individuelles.
La semaine dernière, le Parlement a annoncé que le système de classement, retardé depuis plus de 10 ans, sera mis en œuvre au début de la nouvelle année du calendrier iranien qui commence le 21 mars.
Les enseignants veulent voir aussi leurs retraites alignées sur celles des fonctionnaires et la libération de leurs collègues emprisonnés lors des manifestations précédentes. «Libération des enseignants», «De Téhéran au Khorassan (nord-est), les enseignants sont en prison», ont scandé les manifestants selon le journal. D’après les manifestants, 15 enseignants sont actuellement sous les verrous après des affrontements avec les forces de l’ordre lors des protestations.
L’Iran a été le théâtre ces dernières semaines de rassemblements d’enseignants et d’autres fonctionnaires incluant ceux de l’appareil judiciaire protestant contre les répercussions de l’inflation galopante sur leur revenus dans un contexte économique très difficile.
Le pays est frappé par des sanctions économiques mordantes imposées depuis 2018 par les Etats-Unis. Les salariés ont subi de plein fouet les effets de la crise car les salaires n’ont pas suivi l’inflation, qui a atteint en janvier 42,4% selon les statistiques officielles
Selon le World Happiness Report, achevé avant l’invasion russe de l’Ukraine, le Liban est le pays le moins heureux du monde devant l’Afghanistan.
Sur les 146 pays étudiés, l’Afghanistan déchiré par la guerre, qui figurait en bas du tableau l’an dernier, a connu une aggravation de la crise humanitaire depuis l’arrivée au pouvoir des talibans en août 2021, et le Liban, qui faisait face à une crise économique, est passé au second plan. avant-dernière place parmi les pays les moins heureux du monde.
Selon le rapport, la Bulgarie, la Roumanie et la Serbie ont connu la plus forte augmentation du bien-être au cours des deux dernières années.
Il convient de noter que le Rapport mondial sur le bonheur, publié pour la dixième année, est basé sur les évaluations des citoyens concernant le bonheur et la satisfaction de vivre au cours des trois dernières années précédant cette enquête, ainsi que sur des données économiques et sociales, et évalue le bonheur à un échelle de zéro à 10 basée sur une moyenne de trois ans.
Le rapport indique en outre qu’en termes de statut de bonheur, les pays d’Europe du Nord restent aux premières places, les Finlandais, les Danois, les Islandais, les Suisses et les Néerlandais, respectivement, étant parmi les personnes les plus heureuses au monde.
Selon le World Happiness Report, les États-Unis se sont récemment hissés de 3 places à la 16e place ou plus que le Royaume-Uni, et la France à la 20e place.
Dans leur dernier rapport, les chercheurs sur le bonheur mondial ont utilisé les données des médias sociaux pour comparer les sentiments des gens avant et après l’épidémie de COVID-19 et ont découvert que dans au moins 18 pays, l’anxiété et la tristesse augmentaient et la colère diminuait.