Le Premier ministre suédois critique Greta Thunberg : “Une décision très stupide”

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Le Premier ministre de Suède, Ulf Kristersson, a vertement critiqué lundi la militante écologiste Greta Thunberg après sa participation au convoi maritime pro-palestinien Global Sumud Flotilla en direction de Gaza. Alors qu’Israël a intercepté les navires et arrêté plus de 300 activistes étrangers, le chef du gouvernement suédois a qualifié cette expédition d’« acte irresponsable et dangereux », estimant que Stockholm ne pouvait pas « garantir la sécurité de citoyens suédois engagés dans des initiatives illégales à l’étranger ».

Interrogé par le quotidien Aftonbladet, Kristersson, dirigeant du Parti des modérés, n’a pas mâché ses mots : « Nous pensons que c’est très stupide de faire une chose pareille. Nous déconseillons fortement à quiconque de participer à des missions de ce genre, car elles sont risquées et nous ne pourrons pas toujours intervenir si quelque chose tourne mal. »

Le Premier ministre a toutefois indiqué suivre « avec sérieux » les informations relayées par la presse britannique selon lesquelles Greta Thunberg et d’autres militants auraient été détenus dans des conditions difficiles après leur arrestation par les forces israéliennes. « Nous verrons quelles de ces allégations seront confirmées », a-t-il ajouté, tout en précisant que « la Suède ne peut pas cautionner des actions qui enfreignent les lois internationales et la souveraineté d’un État allié ».

La jeune militante de 22 ans, devenue célèbre pour ses grèves scolaires pour le climat, a depuis plusieurs mois recentré son activisme sur la cause palestinienne. Sur ses réseaux sociaux, elle a publié des messages accusant Israël de “génocide” à Gaza et appelant à la “résistance”. Son engagement, autrefois unanimement salué dans le monde de l’écologie, s’est mué en militantisme politique radical, suscitant la controverse jusque dans son propre pays.

Le gouvernement israélien, de son côté, a rejeté toute accusation de mauvais traitements. Le ministère des Affaires étrangères a affirmé que « les activistes de la flottille ont été traités conformément au droit international, avec des conditions de détention standard et un suivi médical complet ». Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a été encore plus explicite : « Ces gens ont choisi de s’allier à une organisation pro-Hamas et d’enfreindre la loi israélienne. Ils méritent les conditions réservées aux terroristes, pas un hôtel. »

Ce lundi, les autorités israéliennes ont entamé le processus de rapatriement des militants arrêtés. Selon le Service pénitentiaire israélien, 171 activistes ont été transférés vers l’aéroport Ramon pour être expulsés, notamment à bord d’un avion grec transportant 161 passagers, parmi lesquels la Suédoise Greta Thunberg. D’autres ressortissants européens devraient être renvoyés via le pont Allenby en direction de la Jordanie.

Cette affaire met en lumière la tension croissante entre Israël et une partie des milieux militants européens. Pour Jérusalem, la participation de figures médiatiques comme Greta Thunberg à des actions pro-Hamas constitue une tentative délibérée de “blanchir le terrorisme” sous couvert d’humanitarisme. « Ces flotilles ne transportent ni médicaments ni vivres, mais de la propagande », a rappelé une source diplomatique israélienne à Infos-Israel.News (source).

En Suède, la polémique prend une tournure politique. Plusieurs députés conservateurs ont appelé à ce que Thunberg réponde de ses actes, évoquant une possible violation des lois nationales encadrant la participation de citoyens à des opérations de soutien à des groupes terroristes. À gauche, les Verts défendent leur compatriote : « Greta incarne la conscience morale de notre époque », a déclaré un élu du parti écologiste, dénonçant « une criminalisation inquiétante de la solidarité internationale ».

Mais au-delà de la querelle suédoise, cette affaire souligne un glissement plus large : celui d’une partie de la jeunesse occidentale vers un militantisme sans discernement, où Israël devient le bouc émissaire de toutes les frustrations idéologiques. Ce que le Premier ministre Kristersson a qualifié de “stupidité” est en réalité, pour beaucoup, une dérive morale.

Deux ans après le 7 octobre, alors qu’Israël commémore encore les 1 200 victimes de l’attaque du Hamas, la présence d’une militante européenne sur un bateau célébrant la “résistance palestinienne” résonne comme une provocation. Et elle interroge : comment une figure mondiale du climat, autrefois symbole d’espoir et de responsabilité, a-t-elle pu choisir de devenir la caution d’un mouvement aligné sur le Hamas ?

L’épisode de la Global Sumud Flotilla rappelle brutalement que, sous le vernis humanitaire, une guerre idéologique est à l’œuvre. Israël y répondra par la fermeté, la Suède par la prudence. Mais l’opinion publique, elle, devra choisir : entre la naïveté militante et la lucidité morale.

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