Le ministre de la Défense Yoav Galant envisage d’autoriser la fourniture d’armes légères sous supervision internationale aux forces gazaouies qui prendront en charge l’administration de la bande de Gaza au lendemain de la guerre, comme l’a révélé le journal Israel Hayom.
Selon le rapport, Gallant propose que la population de Gaza soit concentrée dans des bulles humanitaires et que dans chacune de ces bulles un mécanisme civil de Gazaouis locaux soit établi qui prendra les rênes de sa gestion.
En réponse à l’affirmation selon laquelle le Hamas tuerait tout autre parti tentant de contrôler Gaza, Galant et les responsables de la sécurité suggèrent de les armer d’armes légères, c’est-à-dire des fusils, afin de maintenir l’ordre public et de se protéger contre le Hamas.
Les armes qui seront remises aux Gazaouis seront sous la supervision technologique d’Israël pour éviter qu’elles ne finissent entre les mains du Hamas, ainsi que dans un cadre international d’États arabes modérés avec le soutien des États-Unis qui fera circuler l’argent et supervisera également l’administration civile de la bande de Gaza.
Il a également été rapporté que les responsables de la sécurité ont eu des entretiens avec des responsables militaires et politiques dans les pays concernés et ont appris que la condition pour cela était le premier transfert du contrôle civil aux entités locales de Gaza. La sélection des éléments gazaouis concernés pour la gestion du côté civil dans la bande se fera avec l’aide des services de renseignement de l’Autorité palestinienne, qui savent mettre à disposition des personnes non identifiées avec le Hamas.
Pour l’instant, le plan de Gallant est sur la table, mais il n’y a pas de discussions significatives sur la question de l’alternative au Hamas au lendemain de la guerre.
Mardi, Galant a exigé que le premier ministre Netanyahu déclare qu’Israël n’aura pas de contrôle civil sur la bande de Gaza et qu’il y aura une discussion sur une alternative gouvernementale au Hamas.
Il a souligné que « le Hamas ne fonctionne pas comme une organisation militaire, Tsahal travaille à Rafah pour éliminer les derniers bataillons et localise les personnes enlevées. Tant que le Hamas gouvernera civilement, il pourra restaurer son pouvoir. »
Selon lui, « s’il n’y a pas d’alternative au Hamas, il y aura deux options : le Hamas ou un gouvernement militaire israélien. Deux mauvaises alternatives. Depuis octobre, j’ai soulevé la question au cabinet sans réponse. La fin de l’armée l’acte est l’acte politique. »
Le ministre de la Défense a affirmé que « les éléments palestiniens, avec le soutien des pays arabes, devraient contrôler la bande de Gaza, il est dans l’intérêt d’Israël d’atteindre nos objectifs. Dans la pratique, il existe une politique qui favorise le gouvernement militaire israélien, c’est une mauvaise et dangereuse alternative pour l’État d’Israël. Un gouvernement militaire deviendra le principal effort de sécurité d’Israël au détriment des autres arènes. Cela coûtera du sang et un coût financier élevé, en vain, Israël ne doit pas diriger la bande de Gaza.
Le Premier ministre Netanyahu a répondu à Galant : « Je ne suis pas prêt à remplacer le Hamestan par le Fatahstan. La première condition pour le lendemain est d’éliminer le Hamas et de le faire sans excuses. »