Alors que le monde détourne les yeux vers Gaza et les gesticulations diplomatiques autour de la « Palestine de Macron », une véritable poudrière géostratégique se prépare à nos frontières nord. Le Hezbollah, renforcé, restructuré, et surarmé, se prépare à l’épreuve de force. Et les États-Unis ? Spectateurs passifs.
Dans un rapport glaçant publié par Nziv, basé sur les informations du Dr Jacques Neriah (Centre de Jérusalem pour les affaires publiques et de sécurité), le constat est sans appel : la dissuasion américaine a échoué, le Liban est un État fantôme, et Israël n’aura bientôt d’autre choix que de frapper la première.
Lors de sa troisième visite au Liban, l’envoyé spécial américain Thomas Barak a officiellement reconnu l’échec de l’accord de cessez-le-feu signé le 24 novembre 2024 entre Israël et le Liban. Pourquoi ? Parce que le Hezbollah refuse obstinément de désarmer, et parce que le gouvernement libanais n’a ni la volonté, ni les moyens de s’y opposer.
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Pire encore, les provocations s’accumulent :
- Défilés armés du Hezbollah à Beyrouth pendant l’Achoura
- Manifestations à Tripoli en faveur de l’unification avec la Syrie d’Ahmad al-Char’a
- Refus du Hezbollah de dissoudre sa structure bancaire parallèle, al-Qard al-Hassan, en dépit d’un décret du gouverneur de la Banque centrale
- Ouverture de quatre nouveaux bureaux financiers du Hezbollah, portant leur total à 40
La réponse américaine ? Des déclarations molles et des suggestions absurdes : que le gouvernement libanais entame un dialogue… avec la branche politique du Hezbollah, qui est la même organisation que sa branche militaire.
Pendant ce temps, Tsahal agit seul. Israël poursuit des frappes ciblées au Sud et au Nord du Liban, consciente que les caches d’armes stratégiques du Hezbollah restent intactes, et que toute illusion de souveraineté libanaise n’est qu’un décor en carton.
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Le point culminant ? La déclaration récente du Hezbollah affirmant que son arsenal a été entièrement reconstitué et modernisé, et que l’organisation est prête à une confrontation armée avec Israël, « le moment venu ». En d’autres termes, la guerre est un choix stratégique, pas une réaction.
Et que fait Washington ? Il continue de financer l’armée libanaise, avec l’espoir illusoire qu’elle se réveillera un jour et reprendra le contrôle du pays. Mais le ver est dans le fruit : selon Barak, les réponses officielles du gouvernement libanais reflètent mot pour mot les positions publiques du Hezbollah.
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Le scénario redouté par les services de renseignement israéliens devient de plus en plus probable : Israël pourrait devoir lancer une frappe préventive massive, une opération d’anéantissement des capacités du Hezbollah. Cette option, aussi risquée soit-elle, pourrait être le seul moyen d’éviter une guerre totale déclenchée à l’initiative du Hezbollah.
Le contexte syrien ajoute à l’urgence : les massacres de Druzes à Soueïda et l’activation des milices pro-iraniennes dans le nord de la Syrie pourraient précipiter l’effondrement du fragile équilibre communautaire au Liban. Une invasion djihadiste ou un basculement des sunnites de Tripoli dans le camp syrien suffirait à provoquer un chaos régional généralisé.
Mais à la fin, une question demeure : qu’attendent les alliés occidentaux d’Israël pour cesser de jouer aux équilibristes ? Le Hezbollah est une milice islamiste armée, financée par l’Iran, alliée à Bachar al-Char’a, qui contrôle des pans entiers du Liban et menace directement la sécurité des civils israéliens du Nord. Il est plus que temps d’arrêter de parler et de reconnaître la réalité : la guerre est déjà là.
À méditer : “Si tu veux la paix, prépare la guerre”. Israël, seule, s’y prépare.
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