Le Hamas gagne du temps, Israël s’impatiente : les négociations bloquées et la menace du Nord

0
64
Soyez le premier informé - Rejoignez notre page Facebook.

Le ton monte à Jérusalem. Selon les sources gouvernementales israéliennes, le Hamas poursuit une stratégie délibérée d’usure en ne restituant les dépouilles des otages assassinés qu’au compte-gouttes. Une manœuvre cynique que les responsables israéliens qualifient de « torture psychologique ». Tandis que les familles attendent, le mouvement terroriste cherche à renforcer sa position, convaincu que les États-Unis ne permettront pas à Israël de rompre le cessez-le-feu. Le président Donald Trump, artisan de l’accord initial, refuse de voir son « succès historique » remis en cause — une position qui irrite profondément Tsahal et le gouvernement israélien.

« Le Hamas joue la montre », confie une source militaire. « Il teste les limites, convaincu que la Maison-Blanche n’autorisera aucune réaction militaire immédiate ». En réalité, la marge de manœuvre israélienne est étroite : Washington insiste pour préserver la trêve et avancer vers « la phase deux » de l’accord, celle du retour progressif des dépouilles. Les Américains considèrent la libération des 20 otages vivants comme un triomphe diplomatique, et n’envisagent pas de risquer l’effondrement du fragile équilibre obtenu.

Sur le terrain, la situation reste explosive. Le passage de Rafah demeure fermé depuis deux semaines, seule mesure de rétorsion qu’Israël a pu imposer avec l’accord des États-Unis. D’autres sanctions envisagées — comme la saisie de nouvelles zones sous contrôle du Hamas — ont été bloquées par un veto américain. En parallèle, les médiateurs internationaux tentent d’obtenir la restitution des corps, mais le Hamas continue de manipuler la situation. Vendredi soir, trois dépouilles ont été remises à Israël : toutes appartenaient à des terroristes et non à des otages.

« Nous savons qu’ils détiennent encore au moins cinq corps identifiés, qu’ils pourraient rendre immédiatement », affirme un haut responsable israélien. « Leur objectif est clair : se réorganiser, éliminer les milices qui s’opposent à eux et tirer profit de l’aide internationale. »
Dans ce contexte, Israël hésite entre patience diplomatique et fermeté militaire. « Faut-il activer des sanctions ? Oui. Mais nous devons rester coordonnés avec Washington », résume un ministre. « L’enjeu est d’éviter un éclatement du front international. »

Les services de renseignement estiment que le Hamas conserve encore huit dépouilles d’otages israéliens. Parmi elles, celle du capitaine Omer Nautra, dont la mort a été confirmée après la restitution de son corps ce week-end.

Au-delà de Gaza, la diplomatie américaine s’active aussi sur le dossier du “Force de stabilisation de Gaza” (ISF), un dispositif multinational censé sécuriser la bande côtière. Selon les informations diffusées, le contingent sera exclusivement composé de soldats musulmans et arabes — issus notamment d’Indonésie, d’Azerbaïdjan, des Émirats arabes unis et du Pakistan — afin d’éviter que la population palestinienne ne perçoive cette présence comme une « occupation étrangère ».
Israël, cependant, redoute un retournement de ces forces contre elle-même. Les discussions en cours visent à définir un mandat précis afin d’empêcher tout dérapage. L’inquiétude est réelle : « Le Hamas est en train de berner tout le monde », confie un officier israélien. « Pendant que les Américains s’occupent de la coordination, il reconstruit ses tunnels et ses arsenaux. »

Dans le même temps, le Premier ministre Benyamin Netanyahou affirme que l’Iran et ses alliés sont « grièvement affaiblis mais encore actifs ». Lors du conseil des ministres, il a rappelé que « le front de Gaza reste prioritaire », et que « la destruction totale du Hamas demeure l’objectif ».
« Nous informons nos amis américains, mais nous n’avons pas à demander leur autorisation », a-t-il déclaré. « Si la démilitarisation de Gaza n’est pas obtenue par voie diplomatique, elle le sera autrement. »

Sur le front nord, la menace du Hezbollah s’intensifie. Israël constate que le gouvernement libanais ne parvient pas à désarmer la milice chiite, malgré les engagements pris après la guerre de 2006. Le ministre de la Défense Yoav Katz a averti : « Le Hezbollah joue avec le feu. »
Les échanges de tirs se multiplient le long de la frontière, et l’armée israélienne renforce sa présence. Les États-Unis, eux, semblent « à court d’idées » selon des sources diplomatiques israéliennes, tandis que Netanyahou promet de faire respecter la souveraineté d’Israël : « Nous n’autoriserons pas le Liban à redevenir un bastion de la terreur », a-t-il insisté.

En toile de fond, l’Iran poursuit sa stratégie d’encerclement : financement du Hamas, soutien logistique aux Houthis du Yémen et coordination avec le Hezbollah.
« Le régime iranien, bien que blessé, tente toujours de renouveler son arsenal et de préparer de nouvelles offensives », a conclu Netanyahou. « Nous ferons tout pour l’en empêcher. »

Infos Israel News en direct d’Israël 

Ce qu'on vous cache - CQVC 

Rak Be Israel, le top d’Israël !