Se tenant devant un avion à réaction F-35 stationné sur une base de l’armée de l’air israélienne, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël pouvait atteindre l’Iran, mais que l’Iran ne pouvait pas l’atteindre.
Il n’a pas ajouté les mots « non détecté par le radar », mais c’était sûrement de ce qu’il voulait parler. Au cours des mois qui ont précédé l’accord nucléaire iranien de 2015, des informations parvenues dans les médias israéliens ont révélé que les Israéliens travaillant sur des prototypes de F-35 avaient réussi à doubler la capacité de vol et de furtivité de l’avion. Cette extension signifiait que les pilotes de l’armée de l’air israélienne pourraient utiliser le F-35 pour voler d’Israël à Téhéran et en revenir sans être repéré.
Soudainement, la supériorité aérienne américano-israélienne dans la région avait atteint un nouveau niveau. En juillet 2018, un journal koweïtien a rapporté qu’Israël avait effectué une mission d’essai d’au moins trois avions à réaction F-35 à destination de Téhéran et de retour d’une base aérienne près de Tel Aviv. Le même journal koweïtien a déclaré que les dirigeants militaires iraniens empêchaient la nouvelle de la mission d’infiltration d’atteindre le guide suprême iranien Ali Khamenei.
Lorsque Khamenei a appris l’existence de la mission, il aurait décidé de renvoyer le chef des forces aériennes iraniennes et le puissant commandant du corps des gardes de la révolution iraniens. C’est l’impact majeur sans même tirer un coup de feu. Et depuis que les rapports sur l’amélioration du F35 israélien ont été révélés, les actions de Lockheed Martin ont augmenté de plus de 75%…