Un séisme moral et politique a secoué le monde juif et les milieux diplomatiques ce mercredi soir : Stefan-Andreas Casdorff, journaliste allemand influent et président du Conseil des amis de Yad Vashem en Allemagne, a publié une tribune incendiaire appelant Berlin à suspendre immédiatement les livraisons d’armes à Israël.
Ce qui choque n’est pas seulement le fond du propos – déjà contestable en temps de guerre contre un mouvement génocidaire comme le Hamas – mais surtout l’identité de l’auteur : un homme jusqu’ici perçu comme « pro-israélien », associé symboliquement à la mémoire de la Shoah et aux valeurs de la responsabilité historique allemande.
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Une tribune aux accents accusateurs qui trahit l’Histoire
Dans le journal berlinois Tagesspiegel, Casdorff écrit :
« Le monde regarde – et tremble. Cela ne peut plus continuer. Le gel des exportations d’armes est nécessaire. »
Il évoque la situation humanitaire à Gaza comme « catastrophique » et reproche à Israël une stratégie militaire vouée, selon lui, à l’échec, affirmant que :
« La destruction du Hamas ne peut pas être accomplie de cette manière. Ceux qui survivront continueront à faire vivre Hamas dans leur mémoire. »
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Une sortie jugée « inacceptable » par Yad Vashem
La réaction officielle de Yad Vashem n’a pas tardé. Dans un communiqué ferme, l’institution a précisé :
« Les propos de Stefan-Andreas Casdorff ne reflètent pas la position de l’Association des Amis de Yad Vashem en Allemagne, et n’ont certainement pas été publiés en notre nom ni avec notre accord. »
Cette mise au point salutaire rappelle une évidence : l’utilisation du nom de Yad Vashem pour légitimer un appel à fragiliser Israël en temps de guerre est non seulement indécent, mais aussi moralement dangereux.
🔗 Yad Vashem : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yad_Vashem
Un discours qui légitime les ennemis d’Israël
Au moment où le Hezbollah menace le nord d’Israël, où le Hamas continue de détenir des otages civils, et où l’Iran tente de rallumer le front yéménite, parler de suspendre l’aide militaire à l’État juif revient à livrer les civils israéliens à la merci des missiles ennemis.
Casdorff prétend défendre la paix, mais omet sciemment la réalité du terrorisme palestinien, l’endoctrinement de générations à la haine des Juifs, et le refus absolu de tout compromis de la part du Hamas, dont la Charte appelle à l’anéantissement total d’Israël.
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Un précédent dangereux au sein de la gauche allemande
Casdorff n’est pas seul. Il s’inscrit dans une mouvance croissante au sein du SPD (Parti social-démocrate allemand), partenaire du chancelier Friedrich Merz, qui appelle également à « suspendre au moins les livraisons de composants pouvant être utilisés à Gaza ».
Cela pose une question centrale : le droit d’Israël à se défendre est-il encore reconnu comme non-négociable en Europe ?
🔗 Contexte diplomatique : https://alyaexpress-news.com/
La mémoire instrumentalisée pour mieux trahir
Utiliser la mémoire de la Shoah pour inciter à l’affaiblissement militaire de l’État juif est une trahison historique, morale et stratégique. Car l’essence même du « plus jamais ça », c’est précisément que les Juifs ne soient plus jamais sans défense.
Casdorff confond « compassion humanitaire » avec soumission à une propagande mensongère relayée sans relâche par les alliés de l’Iran sur les réseaux sociaux.
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