📌 Alors que le président américain Donald Trump propose un plan ambitieux pour évacuer Gaza et la transformer en une « Riviera du Moyen-Orient », Israël semble hésiter entre deux approches :
1️⃣ Exploiter cette dynamique pour affaiblir le Hamas et promouvoir une gouvernance civile alternative avec l’aide des pays du Golfe.
2️⃣ S’accrocher à une vision irréaliste d’une évacuation totale de Gaza, malgré l’absence de soutien américain pour une telle opération.
💡 Mais la véritable opportunité pour Israël n’est pas dans un « transfert forcé » des Gazaouis – elle réside dans une refonte stratégique de la gestion post-conflit de la bande de Gaza.
Un moment clé, mais une mauvaise lecture israélienne ?
🔴 Lors de la conférence de presse à Washington, alors que Trump évoquait une « évacuation totale », le Hamas consolidait son emprise sur Gaza.
📌 Erreurs d’interprétation :
- Certains cercles politiques israéliens ont mal compris le discours de Trump, croyant qu’il proposait un « transfert forcé » des Gazaouis.
- Mais le département d’État américain a rapidement clarifié : l’administration ne prévoit aucune intervention militaire ni expulsion forcée.
- En réalité, Washington suggère une évacuation temporaire pour une reconstruction sécurisée, avec retour progressif de la population.
🗣 Les extrémistes en Israël ont célébré prématurément :
« Trump vient de valider notre plan de transfert ! »
❌ Faux. L’idée d’un « nettoyage » total de Gaza n’a aucun fondement pratique ou diplomatique.
L’alternative pragmatique : un gouvernement civil soutenu par les États du Golfe
💡 Ce que Trump offre vraiment à Israël : une chance unique d’impliquer les pays arabes dans la gestion post-Hamas de Gaza.
🔹 Israël avait déjà initié des discussions avec les États du Golfe sous l’administration Biden sur une gouvernance post-Hamas.
🔹 Trump renforce cette dynamique, en faisant pression sur les pays arabes pour qu’ils prennent leurs responsabilités.
🔹 L’objectif : remplacer le Hamas par une administration civile soutenue par des investissements étrangers.
📌 Ce scénario présente plusieurs avantages pour Israël :
✅ Éviter un vide sécuritaire qui permettrait au Hamas de se reconstituer.
✅ Impliquer les pays arabes dans la reconstruction, garantissant un financement et une gestion plus stable.
✅ Créer une structure gouvernable à Gaza, qui ne repose pas uniquement sur la force militaire israélienne.
Les dangers d’une mauvaise stratégie israélienne
💥 Si Israël s’accroche à l’idée irréaliste d’un « Gaza sans Gazaouis », elle risque de rater l’occasion de remodeler la région à son avantage.
🚨 Priorité immédiate : finaliser l’accord sur les otages.
🔹 L’obsession pour un Gaza vidé de ses habitants détourne l’attention des véritables enjeux humanitaires et stratégiques.
🔹 Tout retard pourrait compliquer encore davantage les négociations.
🛑 Mieux vaut utiliser l’effet Trump pour obtenir un consensus régional et un financement massif des pays du Golfe pour stabiliser la bande de Gaza. 🔎 Israël doit choisir entre une vision fantaisiste et une opportunité stratégique réelle. Un pari à ne pas manquer.
[signoff]