Dans un message d’une clarté implacable, Tsahal a frappé fort la nuit dernière dans la bande de Gaza. Selon le rapport exclusif du Maariv (source originale), près de 100 terroristes palestiniens ont été neutralisés, dont 30 commandants de compagnies et de sections du Hamas.
Un chiffre qui illustre une stratégie nouvelle : décapiter méthodiquement les chaînes de commandement, casser le moral du terrain, et prouver que le renseignement israélien voit tout.
Les frappes, menées sous la direction du Commandement Sud et du renseignement militaire (AMAN), ont visé simultanément Rafah, Khan Younès et la ville de Gaza.
Elles ont été décidées après deux provocations atroces : la mort du réserviste Efi Feldbaum z’’l, tombé à Rafah mardi, et la profanation du corps d’Ophir Tzarfati z’’l par des membres du Hamas lors d’un échange de dépouilles.
« Le message est limpide : le Hamas est transparent. Nous savons qui commande, où il dort, et quand il sort de son tunnel », a déclaré un haut responsable de Tsahal cité par Maariv.
Un coup de filet “chirurgical” au cœur du Hamas
Selon les estimations militaires, les commandants ciblés appartenaient au niveau intermédiaire — celui qui assure la transmission directe des ordres sur le terrain.
Cette couche stratégique est précisément celle qui garantit la continuité opérationnelle du Hamas.
En la frappant de plein fouet, Israël vise à désorganiser le flux d’exécution, rendre impossible toute coordination efficace entre les bataillons restants, et instaurer une peur permanente dans les rangs.
« C’est exactement ce que nous avons fait au Hezbollah l’an dernier », explique un officier de réserve interrogé par Israel Hayom.
« Quand chaque commandant sait qu’il peut être ciblé à tout instant, il pense d’abord à sauver sa peau avant d’exécuter un ordre. »
Une guerre du renseignement totale
Cette offensive a aussi démontré le niveau exceptionnel de coordination entre Tsahal, le Shin Bet et l’armée de l’air.
Les trois agences ont mis en place une cartographie dynamique des structures de commandement du Hamas.
Des “signatures numériques” — issues d’écoutes, de repérages visuels et de capteurs aériens — permettent désormais d’identifier un cadre ennemi en quelques secondes et de déclencher un tir de précision avant qu’il ne change de position.
Selon Maariv, plus de 300 munitions intelligentes ont été utilisées dans les 24 dernières heures, un chiffre qui montre la bascule d’Israël vers une guerre d’attrition technologique, à distance, mais d’une létalité redoutable.
Le retour à la trêve : une pause fragile
À 10h ce matin, après ces frappes massives, Tsahal a annoncé le rétablissement de la trêve humanitaire, suivant la directive du gouvernement et la demande américaine.
Mais sur le terrain, personne n’y croit vraiment.
Les soldats continuent de patrouiller dans le sud de la bande, tandis que les drones israéliens survolent les zones de Khan Younès.
Un officier cité par Maariv résume la situation :
« La trêve est un mot diplomatique. Pour nous, c’est une phase de préparation à la prochaine vague. Le Hamas, lui, se cache dans les tunnels — et nous savons exactement où. »
Une guerre qui ne laisse aucun répit
Ce nouvel assaut porte un double message :
- À Gaza : chaque commandant du Hamas est une cible légitime jusqu’à sa neutralisation.
- À l’international : Israël n’acceptera aucune “victoire symbolique” du Hamas, même temporaire.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a rappelé aujourd’hui que “la guerre ne se terminera que lorsque le Hamas aura disparu”.
Et même dans le cadre des discussions sur la trêve, Israël insiste sur la clause non négociable : aucun retour du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza.
Une victoire tactique, un avertissement stratégique
En moins de douze heures, Israël a envoyé un message à Téhéran, à Beyrouth et à Doha : son appareil militaire reste au sommet de sa puissance de frappe.
Mais cette victoire partielle souligne aussi la profondeur de la guerre à venir.
Le Hamas a perdu des hommes, mais pas encore sa capacité idéologique à nourrir la haine.
Dans les rues de Gaza, les habitants comptent les morts — mais dans les bunkers de Tel Aviv, les analystes observent un phénomène : le réseau ennemi se fissure.
Le chaos organisé du Hamas devient, lentement, un effondrement calculé.
Israël, de son côté, prépare déjà “la phase suivante” : une série d’opérations clandestines pour frapper les derniers bastions de commandement cachés sous les ruines.
Le message est simple, brutal, et sans appel : aucun tunnel n’est assez profond pour échapper à la justice d’Israël.






