Israël – révélations sur Efi Feldbaum z’’l : quand un héros de réserve se heurtait déjà aux méthodes du Shin Bet

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Le pays a appris hier la mort au combat du réserviste Efi (Yona Efraïm) Feldbaum z’’l à Rafah. Quelques heures plus tard, une autre vérité — plus ancienne — resurgit : il y a 14 ans, la Sécurité intérieure (Shin Bet) avait tenté de le recruter comme informateur contre ses amis de Judée-Samarie, selon des documents et un témoignage publiés ce matin. Un récit âpre, qui éclaire la trajectoire d’un homme tombé en soldat — et la zone grise de nos services dans la lutte antiterroriste. ערוץ 7

D’après le flash d’INN/Arutz 7, le journaliste Elchanan Groner a révélé que Feldbaum — à l’époque habitant de Nahliel — s’était retrouvé pris dans un engrenage : retrait de son permis d’arme après un incident d’autodéfense, rendez-vous « amicaux » avec un agent promettant de l’aider à récupérer son arme, enveloppes de quelques centaines de shekels à la clé… jusqu’au moment où la conversation dévie vers des « noms » et des « questions » sur ses camarades. Comprenant le piège, Feldbaum alerte un proche et l’ONG Honenu, publie, et coupe le contact. ערוץ 7

La publication tranche par son timing et son authenticité : elle ne vise ni à salir la mémoire d’un soldat, ni à blanchir une stratégie. Elle dit deux choses. D’abord, la guerre contre le terrorisme — islamiste ou autre — expose l’État à une tentation permanente : confondre efficacité et facilité. Ensuite, Feldbaum reste, par-delà l’épisode, l’Israélien qui aura cuisiné pour des soldats seuls, élevé cinq enfants, et repris les armes en citoyen-réserviste jusqu’à tomber pour la défense du pays.

Politiquement, la révélation fera grincer des dents. À gauche, on y verra la preuve d’une « dérive » passée des méthodes du Shin Bet envers les milieux national-religieux. À droite, certains s’en serviront pour exiger des lignes rouges plus strictes dans le renseignement interne. Mais il faut poser la bonne question : ces méthodes ont-elles fait avancer la sécurité d’Israël ? Ou ont-elles, au contraire, fracturé une confiance civique dont l’armée a désespérément besoin ? Le sacrifice final de Feldbaum z’’l rappelle que la cohésion nationale est notre mur d’acier — et que l’éthique opérationnelle en est une brique.

Sur le plan institutionnel, l’affaire appelle un audit froid : traçabilité des « incentives » utilisés par les agents, contrôle juridico-opérationnel des approches sensibles, et capacité d’auto-correction. La guerre longue contre le Hamas, le Jihad islamique et les filiales iraniennes exige un binôme gagnant : renseignement agressif contre l’ennemi — et respect scrupuleux des civils israéliens. C’est l’intérêt matériel de la sécurité intérieure. C’est aussi l’hommage le plus juste à un réserviste tombé hier sous le feu.

Dans la tempête présente, la vie de Feldbaum z’’l — avec ses combats et ses refus — dit quelque chose d’essentiel : la victoire d’Israël ne se résume pas au nombre de chefs terroristes neutralisés, mais à la capacité de rester une société sûre d’elle, un État de droit, une armée aimée de son peuple. Cela ne s’oppose pas ; cela se tient. Et c’est précisément ce que nos ennemis n’arrivent pas à comprendre. ערוץ 7


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