Israël frappe au cœur du Hezbollah : le commandant Ali Hussein al-Moussawi éliminé à Baalbek

0
47
Soyez le premier informé - Rejoignez notre page Facebook.

C’est une frappe chirurgicale d’une portée stratégique considérable.
Dimanche après-midi, un haut responsable du Hezbollah, Ali Hussein al-Moussawi, a été tué dans une attaque de drone israélien ciblant son véhicule à Baalbek, dans la vallée de la Bekaa, bastion historique du mouvement pro-iranien. Selon plusieurs sources concordantes, dont Reuters, Al-Arabiya et Ynet, cette opération, menée « sur directive directe du ministre de la Défense Israël Katz », visait l’un des cerveaux logistiques du réseau militaire du Hezbollah au Liban.

Cette élimination marque la deuxième frappe israélienne en territoire libanais en moins de 24 heures, confirmant une intensification notable de la campagne de dissuasion israélienne contre l’organisation chiite.
L’armée libanaise a confirmé qu’un véhicule avait été touché par deux missiles dans la région de Nakura, puis qu’une frappe supplémentaire avait visé Baalbek, à 100 kilomètres plus à l’est. Des témoins ont rapporté une explosion « d’une intensité exceptionnelle », suivie d’un incendie majeur.

Un haut commandant éliminé

Ali Hussein al-Moussawi, 47 ans, était considéré comme un proche du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Selon The Jerusalem Post et Times of Israel, il dirigeait les opérations du mouvement dans la Bekaa, zone stratégique par laquelle transitent les convois d’armes iraniennes en provenance de Syrie.
Les renseignements israéliens estiment qu’il supervisait également plusieurs unités de drones et de missiles de précision déployées dans le sud du Liban.

Un haut responsable sécuritaire israélien, cité par Kan News, a salué « une opération chirurgicale et légitime visant à prévenir des attaques planifiées contre Israël ».

« Le message est clair : aucun commandant du Hezbollah, où qu’il se cache, ne bénéficie d’immunité. »

Cette frappe s’inscrit dans la politique de « neutralisation préventive » menée depuis plusieurs semaines contre les cadres du Hezbollah impliqués dans le transfert d’armes iraniennes.

 

Israël Katz assume la frappe

Le ministre de la Défense Israël Katz a confirmé dans la soirée que l’opération avait été « autorisée à la suite d’informations précises sur une menace imminente ».
Dans un communiqué relayé par Maariv, il a déclaré :

« Nous avons juré de frapper quiconque prépare des attaques contre Israël. Ali Moussawi en faisait partie. Le Liban doit comprendre que chaque agression aura un prix. »

Katz a ajouté que la politique israélienne restait inchangée : « éviter une guerre totale, mais frapper sans hésitation pour protéger les civils du nord ».
Cette déclaration intervient alors que plusieurs localités israéliennes proches de la frontière — de Metoula à Shlomi — ont été évacuées ces dernières semaines en raison d’échanges de tirs quasi quotidiens.


Le Hezbollah dans l’embarras

Du côté libanais, la propagande du Hezbollah a tenté de minimiser l’impact de la frappe. Le média pro-iranien Al-Manar a confirmé la mort d’« un combattant » sans mentionner son rang, mais les réseaux sociaux chiites ont rapidement diffusé des images d’al-Moussawi présenté comme un « martyr de la résistance ».

Selon L’Orient-Le Jour, des foules se sont rassemblées à Baalbek dans la soirée, scandant des slogans anti-israéliens. Mais au sein du mouvement, la tension est palpable : l’élimination d’un cadre aussi important dans la profondeur du territoire libanais constitue un revers majeur pour Hassan Nasrallah, déjà fragilisé par la multiplication des frappes israéliennes ciblées.

Des analystes militaires libanais cités par Arab News estiment que cette opération « prouve que le renseignement israélien dispose d’une pénétration inédite du dispositif du Hezbollah ».


Une escalade calculée

Cette frappe n’est pas isolée.
Quelques heures plus tôt, un autre véhicule avait été visé près de Nakoura, dans le sud du Liban, tuant deux membres présumés du Jihad islamique.
Selon Al-Hadath TV, les deux frappes seraient coordonnées dans le cadre d’un plan israélien plus large visant à « réduire la capacité offensive des milices pro-iraniennes au Liban avant l’hiver ».

À Jérusalem, le cabinet de sécurité a salué « le professionnalisme des forces aériennes et du renseignement ».
Tsahal a précisé que ses unités restaient « en état d’alerte maximale » sur tout le front nord, notamment face à la multiplication des tirs de roquettes en provenance de la région de Marjayoun.


Washington et Paris appellent au calme

Les États-Unis ont réaffirmé « le droit d’Israël à se défendre contre les attaques du Hezbollah », tout en appelant à « éviter une escalade incontrôlée ».
Le département d’État américain a rappelé que le Hezbollah, organisation terroriste désignée par Washington depuis 1997, « met en danger la souveraineté du Liban ».
La France, de son côté, a condamné « toute violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité » et a appelé à la retenue — sans nommer directement le Hezbollah.


Israël montre ses dents

Pour Israël, la frappe de Baalbek s’inscrit dans une stratégie claire : affirmer sa supériorité militaire et dissuader toute tentative de harcèlement du nord du pays pendant les opérations en cours à Gaza.
Cette démonstration de force rappelle que la dissuasion israélienne ne s’exerce pas seulement par les mots, mais par la précision des faits.
Et dans le message envoyé à Téhéran, une seule phrase semble suffire :
aucune frontière ne protège ceux qui menacent le peuple d’Israël.


Mots-clés : Israël, Hezbollah, Ali Hussein al-Moussawi, Baalbek, Israël Katz, Tsahal, Liban, Téhéran, frappes ciblées, sécurité israélienne
.


Souhaites-tu que je continue directement avec l’article suivant sur l’arrestation des deux suspects du cambriolage du Louvre à Paris, ou préfères-tu que je termine d’abord la série Moyen-Orient (incidents au nord, blessés à Gaza, ligne jaune, etc.) ?

Infos Israel News en direct d’Israël 

Ce qu'on vous cache - CQVC 

Rak Be Israel, le top d’Israël !