Alors que les preuves s’accumulent sur le détournement systématique de l’aide humanitaire à Gaza par le Hamas, une question brûle les lèvres : pourquoi La France Insoumise (LFI) refuse-t-elle d’en parler ?
Est-ce un simple aveuglement idéologique, ou bien une stratégie électorale calculée pour ne pas froisser une partie de son électorat islamiste radical et antisémite ?
Ce silence devient d’autant plus troublant que la situation humanitaire à Gaza est utilisée, jour après jour, comme argument central dans la rhétorique anti-israélienne de Jean-Luc Mélenchon et de ses alliés.
Allo la France Insoumise , pourquoi vous ne dites pas que c est le Hamas qui récupère et qui revend l aide humanitaire ? Est-ce parce que vous ne voulez pas froisser votre électorat islamiste antisémite qui vote pour vous ? pic.twitter.com/fudFKbV6Vy
— Patricio Andolini 🇨🇵🇮🇹 🇮🇱 ⚡️PFM Soutien FDO⚡ (@Corleone040480) August 11, 2025
Le Hamas, champion du détournement humanitaire
Les rapports des services de renseignement israéliens, mais aussi de médias internationaux, sont formels :
- Une partie considérable de l’aide humanitaire entrant à Gaza — nourriture, carburant, matériel médical — est confisquée par le Hamas.
- Ces biens sont ensuite revendus au marché noir, ou réquisitionnés pour un usage militaire : construction de tunnels, alimentation des générateurs des postes de combat, fabrication d’armes.
- Les convois sont également instrumentalisés pour la propagande : images de distribution aux civils soigneusement mises en scène, tandis que l’essentiel des ressources ne leur parvient pas.
Résultat : l’aide internationale, financée par les impôts de citoyens européens et américains, n’allège pas durablement la souffrance des habitants de Gaza, mais alimente la machine de guerre du Hamas.
🔴 « Le Jean-Luc Mélenchon que je connais n’est pas antisémite. La France insoumise n’est pas antisémite et je suis très clair là-dessus. Ce n’est pas bien de véhiculer cette idée », déclare Alexis Corbière, député Écologiste et Social de Seine-Saint-Denis. pic.twitter.com/lGnLtKQcax
— franceinfo (@franceinfo) May 6, 2025
Le mutisme de La France Insoumise
Dans ce contexte, le silence de LFI interpelle.
Pas un mot, pas une dénonciation claire des crimes du Hamas en matière humanitaire.
Pas de reconnaissance publique que l’organisation islamiste terroriste se nourrit de cette aide pour poursuivre ses attaques contre Israël.
Sur Radio J, Raphaël Enthoven déclare que « La France Insoumise est le 1er parti antisémite de France »….
La propagande diffamatoire anti-LFI de ceux qui prônent le génocide à Gaza se poursuit. L’Arcom va t-elle enfin sanctionner ? pic.twitter.com/fzKIvgd3vR
— Wcrt L (@L_Wcrdt) March 10, 2024
À la place, un discours à sens unique, martelé par Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants :
- Israël serait seul responsable de la situation.
- Les Palestiniens seraient uniquement des victimes passives, jamais acteurs d’aucune violence.
- Le Hamas serait quasiment invisible dans leur narratif.
Cette ligne politique n’est pas anodine.
Elle correspond à une stratégie électorale bien connue : ménager une frange de l’électorat français issue de milieux où l’islamisme politique est influent, et où l’hostilité envers Israël est un marqueur identitaire.
Des voix qui s’élèvent… et d’autres qui minimisent
Sur Radio J, le philosophe Raphaël Enthoven a lâché une phrase qui a fait grincer des dents :
« La France Insoumise est le premier parti antisémite de France. »
Une déclaration choc, qui rejoint ce que de nombreux observateurs dénoncent depuis des mois : la banalisation de l’antisémitisme au nom de l’“antisionisme”.
Un antisionisme qui, dans les discours et les actes, ne se contente pas de critiquer la politique israélienne, mais nie la légitimité même de l’existence de l’État d’Israël.
Face à cette accusation, Alexis Corbière, député Écologiste et Social de Seine-Saint-Denis, a réagi :
« Le Jean-Luc Mélenchon que je connais n’est pas antisémite. La France Insoumise n’est pas antisémite et je suis très clair là-dessus. »
Problème : l’absence de condamnation du Hamas et la focalisation exclusive sur les “crimes d’Israël” entretiennent un climat où l’antisémitisme prospère.
Ne pas nommer le Hamas, c’est contribuer à son blanchiment idéologique.
Quand l’idéologie prime sur la vérité
Le refus de LFI de parler du détournement de l’aide humanitaire ne relève pas seulement d’un oubli.
Il découle d’une vision idéologique figée, où Israël est toujours l’oppresseur et les Palestiniens toujours les opprimés, quelle que soit la réalité des faits.
Or, cette vision est dangereusement simpliste :
- Elle occulte les responsabilités réelles du Hamas dans la misère gazaouie.
- Elle empêche toute réflexion honnête sur les solutions durables au conflit.
- Elle alimente la radicalisation de ceux qui, en France, voient dans la violence contre Israël une cause “juste”.
L’argument électoral
Derrière ce mutisme, il y a aussi un calcul politique froid.
LFI sait qu’une partie de son socle électoral — notamment dans certaines circonscriptions urbaines — est sensible à un discours pro-palestinien sans nuance, voire ouvertement hostile à Israël.
En dénonçant les crimes du Hamas ou en reconnaissant que l’aide humanitaire est détournée, le parti prendrait le risque de perdre cet électorat au profit d’autres mouvements plus radicaux.
Ce choix de confort politique a un prix : la vérité est sacrifiée sur l’autel du clientélisme électoral.
Un silence qui en dit long
Le mutisme de LFI sur le détournement de l’aide humanitaire par le Hamas n’est pas un détail technique.
C’est un symptôme : celui d’une gauche radicale française qui préfère instrumentaliser la souffrance des civils pour servir un agenda politique, plutôt que d’affronter la réalité complexe du terrain.
Pendant ce temps :
- Le Hamas continue d’accumuler des ressources grâce à l’aide internationale.
- Les civils gazaouis continuent de manquer de nourriture, de médicaments, d’électricité.
- Et le débat public en France continue d’être empoisonné par un discours partial, où l’ennemi est toujours le même et les faits gênants sont passés sous silence.
Conclusion : la vérité comme victime collatérale
La question n’est plus seulement de savoir si LFI est antisémite.
La question est de comprendre comment un parti politique français peut cautionner, par son silence et son omission volontaire, le racket humanitaire d’une organisation terroriste.
Ne pas dire la vérité, c’est déjà choisir un camp.
Et en l’occurrence, ce silence place La France Insoumise du côté du Hamas — pas du côté des civils qu’elle prétend défendre.