Éli Felchtein a été transféré dans une cellule pour détenus à risque suicidaire

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Lundi, l’administration pénitentiaire a officiellement annoncé qu’« un détenu a été transféré dans une cellule spéciale sous surveillance pour prévenir tout suicide, après la découverte d’objets dans sa cellule ». Amit Segal, correspondant de « Hadashot 12 », a révélé que le détenu en question est le porte-parole de Netanyahou, Éli Felchtein, et qu’une corde a été trouvée dans sa cellule.

La mère de Felchtein a également mentionné sur les réseaux sociaux la découverte de cette corde, rapporte Ynet. Après que Yossef Elron, considéré comme le juge le plus “pro-gouvernemental” de la Cour suprême, a maintenu Felchtein en détention provisoire suite aux accusations portées contre lui, le parquet a obtenu hier une prolongation de l’ordre de détention pour cinq jours supplémentaires.

Le ministère public a également annoncé qu’il demanderait, après l’inculpation, une détention prolongée des principaux suspects dans l’« affaire des fuites » jusqu’à la fin du procès. Cette nouvelle a déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux, accusant le système judiciaire d’« encourager au suicide un patriote innocent » dans le cadre d’une tentative de « renverser le gouvernement légitime ».

Hier, lors d’une audience au tribunal de première instance de Rishon LeZion, l’accusé a fondu en larmes, affirmant qu’il avait répondu à toutes les questions des enquêteurs et jurant la pureté de ses intentions. Des sources au sein des forces de l’ordre ont confirmé à des journalistes qu’aucun accord de témoin d’État n’avait été proposé à Felchtein, qui collaborait déjà pleinement avec l’enquête.

L’avocat d’un autre suspect clé, Mikha Patman, a déclaré devant le tribunal que Felchtein s’était présenté à son client, un réserviste d’AMAN (renseignement militaire), comme un assistant du Premier ministre. Il aurait demandé des documents confidentiels pour Netanyahou, affirmant avoir l’autorisation nécessaire, ce qui a convaincu le réserviste qu’il aidait directement le chef du gouvernement dans les négociations pour la libération d’otages, et non l’inverse. Selon l’enquête, Felchtein aurait non seulement obtenu des documents auxquels il n’avait pas accès, mais aussi transmis ces informations à l’étranger, en violation de la censure militaire interdisant leur publication.

Après les premières annonces sur l’arrestation des suspects dans l’« affaire des fuites », le bureau du Premier ministre a immédiatement démenti tout lien entre les suspects et l’administration Netanyahou. En fin de semaine dernière, un autre collaborateur de l’administration, Yonatan Ourich, conseiller principal du Premier ministre, a également été interrogé en tant que suspect dans l’affaire.

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