Les vacances d’été sont encore loin, mais l’aéroport Ben Gourion n’est déjà pas prêt à recevoir des milliers de touristes étrangers arrivant en Israël. Des centaines de touristes se sont rassemblés devant les cabines de contrôle des passeports à Ben Gourion aujourd’hui, attendant de nombreuses heures pour entrer dans le pays. La raison en est une grave pénurie de travailleurs au service de contrôle des frontières du Département de l’enregistrement de la population et de l’immigration du ministère de l’Intérieur.
Le contrôle des Israéliens a été transféré sur des racks biométriques, et personne ne s’est occupé de recevoir des centaines de milliers de touristes et de pèlerins venant en Terre Sainte.
La Douzième chaîne rapporte que seuls 200 employés sont employés au contrôle des passeports, alors qu’auparavant il y en avait 500. Le ministère de l’Intérieur dit qu’il y a maintenant 250 contrôleurs, et ils espèrent augmenter le personnel bientôt.
Il y a peu d’endroits où l’on peut voir une telle image comme à Ben Gourion, où sur cinq cabines de contrôle on travaille, et devant lesquelles une longue queue de touristes étrangers s’aligne.
La raison en est le faible salaire de ce travail monotone et fastidieux – selon les employés du ministère, ils ne sont payés que 29 shekels de l’heure, c’est-à-dire le salaire minimum. Après la pandémie, les gens ne sont pas revenus à ce travail. « Si nous ne parvenons pas à augmenter le personnel, la situation sera encore pire », disent les travailleurs. Avril est en avance avec Pessah et la Pâque chrétienne et il est déjà clair aujourd’hui qu’au printemps, il y aura un jour du Jugement dernier à Ben Gourion !
L’État doit comprendre s’il a besoin de touristes étrangers ou non. Si tel est le cas, il est impossible de ne pas leur fournir un service élémentaire.