Dans une démonstration de fermeté inédite, les principales organisations juives américaines ont collectivement refusé de rencontrer le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, en visite aux États-Unis. Une réponse glaciale à ce qu’elles considèrent comme une trahison diplomatique majeure du président Emmanuel Macron envers Israël et le peuple juif.
Dans un communiqué commun, des entités parmi les plus influentes de la communauté juive américaine — la Conférence des Présidents des principales organisations juives, l’ADL (Anti-Defamation League), l’AJC (American Jewish Committee), l’AIPAC, B’nai B’rith International, l’UJA-Federation of New York et le Congrès juif mondial (WJC) — ont exprimé leur vive indignation face à la reconnaissance unilatérale par la France d’un État palestinien, en contradiction avec les engagements antérieurs de Macron.
« En agissant ainsi, la France ne fait qu’encourager les extrémistes et compromettre la sécurité des Juifs dans le monde entier », dénonce leur déclaration. « Elle marginalise les voix modérées et affaiblit la crédibilité diplomatique de la France dans la région. »
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Une « consultation » qui sonne faux
Le malaise ne vient pas seulement du fond, mais aussi de la forme : les dirigeants juifs ont été invités à discuter d’une décision déjà prise, sans qu’aucune véritable concertation n’ait été initiée en amont. Pour eux, ce simulacre de dialogue démontre un mépris de leurs positions et une volonté d’imposer un narratif biaisé en faveur des Palestiniens.
Ils rappellent qu’en avril, Macron avait pourtant conditionné toute reconnaissance à la libération des otages israéliens détenus à Gaza et à la reddition du Hamas. Or, aucun de ces critères n’a été rempli. La volte-face de l’Élysée, selon eux, constitue un grave affront à la mémoire des victimes du 7 octobre 2023 et envoie un signal catastrophique : le terrorisme paie.
« En récompensant le Hamas pour sa barbarie, la France compromet l’espoir d’un processus de paix réel et jette un discrédit total sur ses propres engagements diplomatiques », dénoncent-ils.
Une ligne rouge franchie
Cette fracture entre Paris et les institutions juives américaines est la plus grave depuis les déclarations du Quai d’Orsay sous la présidence Chirac dans les années 2000. Elle témoigne d’un décrochage idéologique profond entre la politique étrangère française et la réalité sécuritaire israélienne.
En face, l’administration Trump — largement plébiscitée par la communauté pro-israélienne — est louée pour son opposition sans équivoque à cette initiative française jugée « dangereuse et irresponsable ».
Les organisations demandent à Macron de suspendre immédiatement cette décision et d’attendre le prochain sommet de l’ONU en septembre pour ouvrir un véritable dialogue diplomatique — pas un théâtre de façade.
Israël sous pression, mais pas seul
Alors que l’Europe, à l’instar de l’Espagne et de l’Irlande, multiplie les gestes envers une entité palestinienne déchirée entre corruption de l’Autorité à Ramallah et barbarie du Hamas à Gaza, les soutiens internationaux d’Israël se mobilisent avec force.
Les Juifs américains envoient un message clair : aucun compromis ne doit être fait sur la sécurité d’Israël et la mémoire de ses martyrs. Toute reconnaissance d’un État palestinien en ce moment équivaut à une trahison morale et stratégique.
Et ce n’est pas un ministre en costume venu réciter un discours convenu qui les fera changer d’avis.
👉 En savoir plus sur les risques liés à la reconnaissance d’un État palestinien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_internationale_de_l’État_palestinien
👉 Comprendre la politique étrangère pro-israélienne sous Trump : https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Trump_et_le_Conflit_israélo-palestinien
👉 Qui est le Hamas ? : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas
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