Le Premier ministre Naftali Bennett a dû demander au ministère de la Santé une autorisation spéciale pour vacciner son fils, car le garçon avait déjà été malade du covid, et les caisses d’assurance maladie n’ont pas encore vacciné ces enfants de 5 à 11 ans. Les correspondants de Wallanews Meirav Cohen et Tal Shalev ont rapporté lundi soir que Bennett ne voulait pas attendre et a obtenu l’autorisation de vacciner son fils avant même que les experts du ministère de la Santé n’aient eu le temps de discuter et d’autoriser la vaccination des enfants malades.
Avant le début de la campagne de vaccination de masse pour les enfants de 5 à 11 ans, le Premier ministre a annoncé qu’il ferait vacciner son fils dès le premier jour où cela deviendrait possible. Cependant, la Caisse d’assurance maladie de Clalit n’a pas programmé la vaccination de Bennett Jr. car le garçon avait déjà eu une infection à coronavirus. Ayant reçu un refus, le père n’a pas accepté, mais, utilisant sa position officielle, a demandé une autorisation spéciale pour vacciner son fils à la direction du ministère de la Santé. Les experts ont consulté et donné leur autorisation.
Il semble que le chef du gouvernement soit le seul Israélien avec un zèle aussi ardent pour la vaccination la plus précoce possible de son propre enfant. Pour la plupart, les parents ne sont pas pressés de se rendre aux postes de vaccination, et la présidente de la commission parlementaire des droits de l’enfant, Michal Shir, a publiquement annoncé qu’elle ne ferait pas vacciner ses enfants. Beaucoup, comme le député Shire, pensent que les enfants n’ont pas du tout besoin de vaccination, et citent le ministère de la Santé comme un exemple de la Finlande, où le ministère de la Santé a décidé de recommander la vaccination uniquement aux enfants dont les familles comptent des personnes appartenant à des « groupes à risque ». »
Cela n’a pas empêché certains médias « bibistes » d’accuser Bennett de recevoir des « privilèges spéciaux » pour son fils. Il nous semblerait plus raisonnable de reprocher au Premier ministre d’être prêt à risquer la santé de son propre enfant au nom de la promotion de la vaccination et de « l’exemple personnel » auprès de ses concitoyens.
La question de la vaccination des enfants ayant eu le coronavirus sera discutée mardi par une commission d’experts du ministère de la Santé.