Après l’ultimatum du président Trump exigeant la libération de tous les otages avant samedi à 12h00, le député Itamar Ben Gvir a vivement critiqué la gestion du gouvernement israélien. Il accuse le Premier ministre Netanyahou de manquer des occasions cruciales, alors que le Hamas n’a pas libéré l’ensemble des otages.
Pressions américaines et tensions politiques
Le week-end dernier, trois otages ont été libérés dans un état préoccupant, mais le Hamas a annoncé la suspension des libérations. Face à cette impasse, Trump a menacé d’ouvrir « les portes de l’enfer » contre le Hamas si son ultimatum n’était pas respecté.
Toutefois, Israël a choisi de ne pas réagir immédiatement, tant que le Hamas poursuit la libération progressive des otages, conformément à l’accord en place. Cette approche a suscité la colère d’Itamar Ben Gvir, qui a exhorté le gouvernement à adopter la position ferme de Trump et à frapper durement le Hamas.
Un dilemme stratégique
Donald Trump a réaffirmé son soutien à Israël en déclarant :
« Le Hamas vient de libérer trois otages, dont un citoyen américain. Ils semblent aller bien ! Israël doit maintenant décider de sa réponse à l’expiration du délai fixé. »
Un haut responsable israélien a confirmé que Netanyahou entend poursuivre l’accord et avancer vers la « phase B » des négociations, malgré les appels à une action militaire immédiate.
Vers une décision cruciale
À 19h00, après l’expiration de l’ultimatum américain, une conversation téléphonique est prévue entre le Premier ministre israélien et le président Trump. Cette discussion pourrait être déterminante pour la suite des événements et l’approche qu’adoptera Israël face au Hamas.
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