Alors que la guerre à Gaza continue d’endeuiller la région, un autre danger rampant s’avance en silence vers les côtes israéliennes : les eaux usées brutes de Gaza, chargées de bactéries multirésistantes, de métaux lourds et de déchets toxiques, se déversent chaque jour dans la Méditerranée, franchissant les frontières invisibles de la mer pour menacer la santé des Israéliens… sans distinction selon le site Maariv.
💩 84 000 mètres cubes de déchets fécaux par jour. Voilà ce que la bande de Gaza, en ruines sanitaires et environnementales, rejette quotidiennement dans la mer, selon un rapport alarmant du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
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Un cocktail mortel d’excréments et de munitions
Selon les analyses publiées par Bloomberg et EcoPeace Middle East, la situation est bien plus critique qu’on ne le pense. À Gaza, près de 350 sites de déchets couvrent plus d’un kilomètre carré de terrain, souvent proches des tentes de fortune où survivent les déplacés palestiniens. Les infrastructures hydrauliques sont en ruine, 60% du réseau d’eau est hors service, et les rares puits restants sont contaminés par les eaux fécales mélangées à du plomb, du mercure et du cadmium, infiltrés depuis des obus non explosés.
Cette bombe environnementale s’infiltre lentement dans l’unique aquifère côtier qui dessert toute la région, menaçant la qualité de l’eau côté israélien aussi.
Les bactéries n’ont pas de passeport
« Les pathogènes n’ont pas de frontières », avertit Doug Weir, responsable du Conflict and Environment Observatory. Ces agents pathogènes peuvent survivre des décennies dans le sol et l’eau, être transportés par les vents, les pluies, les oiseaux migrateurs… et les courants marins.
🚨 Résultat : des bactéries multirésistantes, nées de l’amas d’excréments, de sang et de chimie toxique, approchent les côtes d’Ashkelon et Ashdod. À tel point que les hôpitaux israéliens ont reçu pour consigne de surveiller l’émergence de “superbactéries”. Les soldats revenant du terrain sont déjà testés.
🔬 La professeure Dorit Nitzan, experte en santé publique à l’Université Ben Gourion, ne cache pas son inquiétude :
« Nous voyons ces résistances antimicrobiennes augmenter de jour en jour. Nous sommes confrontés à des bactéries que plus aucun antibiotique ne maîtrise. »
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Des plages en sursis ?
Se baigner cet été pourrait devenir un acte de roulette russe. L’eau de mer noire et visqueuse qui s’accumule au large de Gaza n’a besoin que d’un léger courant nord pour contaminer les plages israéliennes. Sans action immédiate, la saison estivale pourrait tourner à la catastrophe épidémiologique, avec des risques de maladies graves pour les baigneurs, les enfants et les pêcheurs.
🦠 La pollution marine se mêle à une contamination de l’air. Le sable, les poussières, les particules de matériaux bombardés – y compris de l’amiante et des métaux lourds – remontent dans l’atmosphère et retombent sur la région.
Israël face à un « tchernobyl sanitaire » à sa porte
Les experts parlent désormais d’écocide régional. Le coût du nettoyage, selon l’ONU, pourrait atteindre 53 milliards de dollars et durer plus de dix ans. En attendant, la mer sert de poubelle à ciel ouvert, et Israël en paie déjà le prix.
Les responsables de EcoPeace Israel tirent la sonnette d’alarme :
« Le manque total de coopération et la haine entre les régimes ont transformé le littoral en zone contaminée commune. »
Malgré la guerre, des échanges existent encore entre les services sanitaires israéliens, jordaniens, palestiniens et égyptiens. Mais la tension rend les actions collectives quasi impossibles.
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