Affaire Inès Corbière : quand les propos antisémites rattrapent la famille emblématique de LFI

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Le 8 juillet 2025, Inès Corbière, fille du couple médiatique et politique Alexis Corbière et Raquel Garrido, a été condamnée à trois mois de prison avec sursis pour provocation publique à commettre des atteintes volontaires à la vie d’une personne, en raison de son appartenance à une ethnie ou une religion.
Ce jugement, rendu par le tribunal correctionnel de Paris, met en lumière un malaise profond au sein d’une partie de la gauche radicale française : un rapport ambigu, voire complaisant, avec les propos et comportements antisémites.

Les faits : un dérapage en ligne aux relents de haine

Les faits remontent au 20 octobre 2023, quelques jours après le massacre antisémite du 7 octobre perpétré par le Hamas en Israël.
Une vidéo publiée par un proche d’Éric Zemmour montre une famille israélienne terrorisée, dont deux enfants pris en otage par les terroristes.
Sous ces images insoutenables, des messages attribués à Inès Corbière circulent :

« Qui se chauffe pour aller casser du sioniste là ? »
« Alors j’ai peut-être pas d’âme mais ils me font pas du tout de peine… surtout les gosses. »

Des propos glaçants, déshumanisant totalement des victimes d’un acte terroriste, et qui rejoignent les pires rhétoriques antisémites sur les réseaux sociaux.

Une ligne de défense contestée

À la barre, Inès Corbière nie en bloc être l’auteure de ces messages.
Son avocat affirme qu’il s’agit de faux et que le réseau social X n’a enregistré aucune connexion sur son compte avant 10h ce jour-là, alors que les messages incriminés datent de 6h41.
Mais les parties civiles, notamment l’Organisation juive européenne (OJE) et l’Observatoire juif de France (OJF), rappellent que la jeune femme a refusé de donner le code de son téléphone pendant sa garde à vue — un élément qui entretient le doute.

Un verdict en demi-teinte

Le tribunal a finalement relaxé Inès Corbière de l’accusation d’apologie du terrorisme, faute de preuves suffisantes, mais l’a condamnée pour provocation publique à la haine et à la violence antisémite.
La peine retenue — trois mois de prison avec sursis — est inférieure aux six mois requis par le parquet.

Alexis Corbière, présent au procès, parle de « machination politique », visant à atteindre lui et sa compagne, tous deux figures de LFI.
Il accuse Damien Rieu, proche d’Éric Zemmour, d’avoir orchestré la diffusion des messages.

Une vidéo de 2020 qui refait surface

L’affaire a été alourdie par une autre vidéo, publiée en novembre 2023, montrant Inès Corbière, visiblement ivre, déclarant :

« Je suis antisémite, je m’en bats les couilles. J’assume… »

Si cette séquence date de 2020 et n’a pas été retenue dans la condamnation, elle vient renforcer l’impression d’un climat antisémite banalisé dans certaines sphères militantes.

Un symptôme d’un malaise plus large

Ce dossier dépasse le cas individuel d’Inès Corbière.
Il met en lumière les ambiguïtés de La France Insoumise face à l’antisémitisme :

  • Une focalisation quasi-exclusive sur la dénonciation d’Israël, sans jamais pointer les crimes du Hamas.
  • Une rhétorique antisioniste qui flirte régulièrement avec des clichés et des amalgames anti-Juifs.
  • Une complaisance politique envers certains discours radicaux dans le but de séduire un électorat communautarisé.

Ces éléments alimentent les critiques formulées par des intellectuels comme Raphaël Enthoven, qui n’a pas hésité à qualifier LFI de « premier parti antisémite de France ».

Le prix du silence

L’absence de condamnation claire et ferme de la part de Jean-Luc Mélenchon et des cadres de LFI dans cette affaire envoie un signal inquiétant.
Se taire, minimiser ou crier à la machination politique, c’est éviter le cœur du problème :
la montée d’un antisémitisme décomplexé, nourri par un discours militant qui diabolise Israël et légitime indirectement la haine contre les Juifs.

Conclusion

L’affaire Inès Corbière n’est pas qu’un fait divers judiciaire.
Elle illustre la porosité entre un antisionisme virulent et un antisémitisme assumé, ainsi que l’incapacité de certaines figures politiques à tracer une ligne rouge claire.

À l’heure où l’Europe connaît une flambée d’actes antisémites depuis le 7 octobre, les silences et ambiguïtés de LFI deviennent plus qu’une faiblesse :
ils constituent un choix politique lourd de conséquences, pour la France et pour la sécurité de ses citoyens juifs.

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