« 101 assassinats depuis le début de l’année » : l’alerte du député Seglowitz sur la sécurité en Israël

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Alors que l’actualité israélienne est dominée par les menaces extérieures, un autre fléau gagne en intensité à l’intérieur même du pays : la violence criminelle. Dans une déclaration forte rapportée par Maariv, le député Yoav Seglowitz, ancien haut responsable de la police nationale, a révélé que 101 personnes ont été assassinées en Israël depuis le début de l’année 2025. Un chiffre alarmant, qui selon lui, représente une atteinte grave à la sécurité personnelle de chaque citoyen.

“Quand on parle de sécurité, on ne peut pas se contenter de parler des missiles et des menaces aux frontières”, a déclaré Seglowitz à la Knesset. “La sécurité commence chez soi, dans la rue, dans les quartiers. Et aujourd’hui, elle est en danger.”

Le député a insisté sur le fait que la majorité de ces homicides sont liés à des règlements de comptes, à des violences domestiques, ou à des conflits au sein du crime organisé, en particulier dans certaines localités arabes israéliennes, où les taux de violence sont particulièrement élevés. Il a appelé le gouvernement à reconnaître la crise et à y répondre avec la même détermination que face aux menaces extérieures.

Les chiffres confirment ses inquiétudes. Selon les données partagées par les autorités policières, la violence armée a augmenté de plus de 25 % par rapport à la même période l’année précédente. Des dizaines de fusillades, d’attaques ciblées et d’explosions criminelles ont été recensées, souvent en plein jour et dans des lieux publics. Des innocents, y compris des enfants, figurent parmi les victimes collatérales.

Le constat est d’autant plus préoccupant que la confiance dans les institutions policières recule dans plusieurs communautés. Beaucoup dénoncent un sentiment d’abandon, un manque de présence policière et une impunité pour les groupes violents. Pour Seglowitz, la réponse doit être structurelle : augmentation des effectifs, renforcement du renseignement criminel, mais aussi investissements dans l’éducation, la prévention, et le développement économique des zones en difficulté.

Le ministre de la Sécurité nationale a, de son côté, reconnu le problème, mais a minimisé l’ampleur de la crise, estimant que “la majorité des citoyens vivent dans des zones sûres”. Une déclaration qui a provoqué une vague de critiques dans l’opposition, qui l’accuse de ne pas prendre la gravité de la situation au sérieux.

Mais pour beaucoup d’Israéliens, la sécurité ne se mesure pas seulement à la protection contre les attaques terroristes ou les tirs de roquettes. Elle se vit au quotidien : pouvoir marcher librement, envoyer ses enfants à l’école sans crainte, régler des conflits sans risquer sa vie. Et sur ce plan, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Seglowitz conclut : “Tant que des enfants grandissent dans des quartiers où les coups de feu sont plus fréquents que les cloches d’école, nous aurons échoué. Et cet échec n’est pas une affaire partisane : il nous concerne tous.”

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